L’éducation à la citoyenneté constitue le maillon faible de notre chaîne éducative libanaise. C’est ce qu’a notamment souligné le ministre de la Jeunesse et des Sports, Ahmed Fatfat, au cours d’une conférence-débat organisée par l’Université antonine (UPA), dans le cadre des activités de l’Institut d’éducation physique et sportive de l’université. La conférence...
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Conférence-débat à l’Université antonine sur le sport et le rôle de l’enseignement supérieur dans la stratégie de réforme sportive Fatfat : Le maillon faible de notre chaîne éducative est l’éducation à la citoyenneté
le 03 décembre 2005 à 00h00
L’éducation à la citoyenneté constitue le maillon faible de notre chaîne éducative libanaise. C’est ce qu’a notamment souligné le ministre de la Jeunesse et des Sports, Ahmed Fatfat, au cours d’une conférence-débat organisée par l’Université antonine (UPA), dans le cadre des activités de l’Institut d’éducation physique et sportive de l’université. La conférence avait pour thème « Le sport au Liban et le rôle de l’enseignement supérieur dans la stratégie de réforme ».
Outre le ministre Fatfat, le conseiller de coopération et d’action culturelles près l’ambassade de France, M. Frédéric Clavier, a pris la parole au cours de cette causerie, animée par le secrétaire général de la Rédaction à L’Orient-Le Jour, Michel Touma.
Le recteur de l’Université antonine, le père Antoine Rajeh, ainsi qu’une délégation de responsables sportifs de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ont assisté à la conférence.
Après les deux hymnes nationaux français et libanais (la Marseillaise ayant été jouée en hommage au président Jacques Chirac dont c’était l’anniversaire le jour de la conférence), le secrétaire général de l’Université antonine, le père Fady Fadel, a prononcé un court mot d’introduction dans lequel il a notamment souligné que depuis près de six ans, l’UPA déploie des efforts en vue de « promouvoir et faire du sport au Liban une science, une compétence professionnelle et un programme académique de haut niveau, reconnu mondialement ».
De son côté, le recteur de l’UPA a mis l’accent sur le rôle joué par l’enseignement supérieur dans le développement du sport. « Peut-on parler de sport au Liban sans rendre hommage aux efforts individuels accomplis par les grands sportifs ? s’est notamment interrogé le père Rajeh. Peut-on oublier sur ce plan le rôle des médias qui ont donné une envergure populaire à l’événement sportif ? Force est de relever dans ce cadre les efforts déployés par l’enseignement supérieur qui a fait de l’éducation physique une spécialisation universitaire à part entière. »
L’intervention de Fatfat
Le ministre Fatfat a ensuite pris la parole pour souligner que « le sport est devenu un phénomène social majeur ». « C’est un moyen de détente ainsi qu’un moyen de formation et d’éducation, a-t-il déclaré. Le sport constitue un élément important de la culture, de la vie sociale, et même de l’économie. C’est un facteur fondamental d’équilibre, de conservation et de la santé, d’épanouisssement de chacun. »
Et M. Fatfat d’ajouter : « Dans le secteur scolaire, l’éducation physique et sportive (EPS) contribue au développement de la personne. En offrant des occasions concrètes d’accéder aux valeurs sociales et morales, l’EPS contribue à l’éducation à la citoyenneté, qui est le maillon faible de notre chaîne éducative libanaise. »
Après avoir relevé que la réforme sportive est une préoccupation majeure du ministère de la Jeunesse et des Sports, M. Fatfat a indiqué que quatre universités au Liban sont responsables de l’enseignement de l’éducation physique et sportive, placées sous l’autorité du ministère de l’Éducation nationale. « La formation conduit aux différentes professions des activités sportives et physiques et à l’octroi d’une licence d’enseignement et un diplôme d’étude approfondie », a précisé le ministre.
M. Fatfat a ensuite présenté un exposé des principaux problèmes auxquels est confronté le secteur du sport dans le pays.
De son côté, M. Clavier a souligné que le sport constitue « un moyen de lutte efficace contre l’échec scolaire et il favorise l’insertion sociale et professionnelle, tout en contribuant à l’épanouissement de l’individu ». Il a relevé sur ce plan que le ministère de l’Éducation au Liban a choisi d’intégrer l’éducation physique et sportive dans les programmes de l’enseignement libanais, de même que le ministère de la Jeunesse et des Sports se préoccupe de la formation de l’encadrement sportif au sein des clubs et des fédérations.
Après avoir rendu hommage aux efforts déployés par le ministre Fatfat pour assurer le développement du sport, M. Clavier a mis l’accent sur l’action menée par l’Université antonine au niveau des activités sportives et physiques.
En conclusion, M. Clavier a déclaré que « la coopération française est résolument engagée aux côtés du ministère de la Jeunesse et des Sports depuis 1995 et cette coopération sectorielle de haut niveau vise à la formation de cadres techniques ».
L’éducation à la citoyenneté constitue le maillon faible de notre chaîne éducative libanaise. C’est ce qu’a notamment souligné le ministre de la Jeunesse et des Sports, Ahmed Fatfat, au cours d’une conférence-débat organisée par l’Université antonine (UPA), dans le cadre des activités de l’Institut d’éducation physique et sportive de l’université. La conférence...
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