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DROITS DE L’HOMME - Les soldats libanais tués le 13 octobre 1990 sont-ils enterrés près du couvent ? Révélations sur le massacre de Deir el-Kalaa perpétré par l’armée syrienne
le 02 décembre 2005 à 00h00
Alors que l’armée libanaise poursuit son enquête pour vérifier s’il existe un charnier dans le périmètre du couvent de Deir el-Kalaa à Beit-Méry, les langues se délient progressivement. D’anciens militaires ayant survécu à l’horreur lèvent le voile sur le massacre collectif de dizaines de soldats libanais, perpétré le 13 octobre 1990 par les forces syriennes, lors de l’invasion des régions chrétiennes. Déshabillés, battus, insultés, regroupés à proximité d’un chêne, dans une sorte de terrain creux qui servait de poste d’observation à l’armée libanaise, ils ont été mitraillés de sang-froid par leurs tortionnaires. Nul ne sait aujourd’hui si les morts ont été enterrés sur place ou s’ils ont été transportés. Quoi qu’il en soit, ces témoignages mettent la lumière sur les crimes de guerre commis par l’armée syrienne au Liban. Peut-être permettront-ils aussi de connaître le sort des soldats libanais et des civils disparus ce triste jour de l’histoire du Liban.
Page 5, le dossier réalisé
par Anne-Marie EL-HAGE
Alors que l’armée libanaise poursuit son enquête pour vérifier s’il existe un charnier dans le périmètre du couvent de Deir el-Kalaa à Beit-Méry, les langues se délient progressivement. D’anciens militaires ayant survécu à l’horreur lèvent le voile sur le massacre collectif de dizaines de soldats libanais, perpétré le 13 octobre 1990 par les forces syriennes, lors de...
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