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Mehlis reçu successivement par Siniora et le ministre de la Justice Rizk : « L’enquête pourrait durer des mois, voire des années »

Le chef de la commission d’enquête de l’ONU a rencontré hier, successivement, le Premier ministre, Fouad Siniora, et le ministre de la Justice, Charles Rizk. « J’ai compris de M. Mehlis qu’à l’origine, il pensait que sa mission prendrait six mois tout au plus, a dit M. Rizk. Cela n’a pas été le cas. Il m’a affirmé qu’il devait rejoindre le poste qu’il occupe en Allemagne et qu’un autre pouvait présider la commission. Mais il est disposé à continuer de suivre le cours de l’enquête de loin. » Par ailleurs, soulignant l’importance de la poursuite du travail de la commission d’enquête, le ministre de la Justice a précisé que « l’État traite avec des institutions, non des personnes ». Affirmant qu’il est « prématuré » de discuter à ce stade de l’enquête de la nature du tribunal qui sera chargé de juger les coupables, M. Rizk a confirmé que le Liban demanderait la prorogation du mandat de la commission d’enquête avant l’expiration de son mandat actuel, ajoutant que l’enquête pourrait encore « durer des mois, voire des années » Pour sa part, le ministre de la Défense, Élias Murr, a affirmé hier que le Liban demanderait au Conseil de sécurité de proroger ce mandat de six mois, à compter du 15 décembre. Le témoignage de Roukaya Bizri Sur le plan judiciaire libanais, le juge d’instruction Élias Eid a entendu la déposition de Mme Roukaya Bizri, petite-fille du député de Saïda défunt, Nazih Bizri, et qui a réfuté les propos que lui a attribués un témoin, ami de la famille. Ce témoin avait affirmé avoir entendu Mme Bizri dire au téléphone avoir été au courant de la date de l’attentat contre Rafic Hariri. Confronté à Mme Bizri, le témoin a maintenu sa déposition. On signale par ailleurs que le parquet de la cour d’appel du Mont-Liban a reçu hier de nombreuses plaintes de personnes accusant le témoin syrien Houssam Houssam de les avoir escroquées, soit en leur soutirant de l’argent, soit en leur remettant des chèques sans provision. Ainsi, Houssam Houssam aurait soutiré 900 dollars à un agent des FSI, prétendant pouvoir lui débrouiller un visa, une promesse qu’il n’a jamais tenue. Ces plaintes ont été transmises pour enquête à la police judiciaire de Baabda.
Le chef de la commission d’enquête de l’ONU a rencontré hier, successivement, le Premier ministre, Fouad Siniora, et le ministre de la Justice, Charles Rizk. « J’ai compris de M. Mehlis qu’à l’origine, il pensait que sa mission prendrait six mois tout au plus, a dit M. Rizk. Cela n’a pas été le cas. Il m’a affirmé qu’il devait rejoindre le poste qu’il occupe en Allemagne...