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Joumblatt : Je crois qu’il existe des partis et des hommes en Syrie capables d’offrir à ce pays un nouvel horizon

«Mes relations avec le régime du président Assad ont atteint un point de non-retour, nous n’arriverons à aucun compromis avec ce régime avant que la vérité n’éclate » au sujet de l’assassinat de Rafic Hariri. Ces mots sont ceux du chef du PSP, Walid Joumblatt, qui a lâché hier une véritable bombe politique en rejetant en bloc l’éventualité de voir « les fondamentalistes et les salafistes envahir la Syrie au cas où le régime (Assad) était mis en danger. Je ne crois pas qu’il n’existe pas en Syrie des partis et des hommes capables d’offrir à ce pays un nouvel horizon », a-t-il ajouté dans une interview à l’hebdomadaire ach-Chira’. « La Syrie n’est pas l’Irak, il n’y aurait pas de chaos, et il n’y a pas à avoir peur pour elle en cas de chute du régime (Assad) ; les composantes et les fondements de la Syrie resteront », a ajouté le leader druze. Et appelant Damas à « coopérer » avec la commission Mehlis, il a assuré que le régime syrien a perdu « tout ce qui faisait sa force, intérieurement en Syrie ainsi qu’au Liban. Ce régime essaie de profiter de quelques données régionales et internationales afin de perdurer, mais je doute qu’il réussisse ». Walid Joumblatt a également émis des doutes concernant l’annonce de la libanité des fermes de Chebaa par Farouk el-Chareh. « Je continuerai à douter jusqu’à ce qu’on aille ensemble aux Nations unies, et que l’on dise et prouve qu’elles sont bel et bien libanaises », a-t-il ajouté. Le chef du PSP a également évoqué des « visites secrètes » d’Émile Lahoud et de quelques huiles politiques en Syrie « afin d’essayer de mettre sur pied un nouveau front et de dynamiter les acquis du 14 mars ». Il a mis en garde contre « quelque chose qui essaie d’être fait après la mascarade du témoin Houssam », et appelé à l’« épuration » des services de sécurité libanais « des mercenaires » qui s’y trouvent, notamment au sein des FSI, « et qui obéissaient aux ordres de Rustom Ghazalé ». Sur un autre plan, Walid Joumblatt a estimé qu’on ne pouvait pas « échapper à la demande de prorogation du mandat de la commission d’enquête internationale en Conseil des ministres », révélant que des contacts sont en cours pour y arriver. « Il n’est de l’intérêt de personne au sein du Conseil des ministres de se retirer d’une séance à l’ordre du jour de laquelle figurerait une telle demande. Les ministres chiites peuvent donner leur avis, mais le plus important est de préserver l’unité nationale, et corriger les lacunes confessionnelles et sectaires », a-t-il dit. Il a indiqué qu’il allait rencontrer bientôt le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, « une garantie de l’unité nationale », a-t-il souligné. Enfin, il a évoqué des contacts en vue d’une rencontre avec Michel Aoun : « Si le général Aoun a des remarques, nous sommes prêts à les entendre. Veut-il combattre la corruption à l’extérieur du cadre du palais présidentiel ? » s’est-il également demandé.
«Mes relations avec le régime du président Assad ont atteint un point de non-retour, nous n’arriverons à aucun compromis avec ce régime avant que la vérité n’éclate » au sujet de l’assassinat de Rafic Hariri. Ces mots sont ceux du chef du PSP, Walid Joumblatt, qui a lâché hier une véritable bombe politique en rejetant en bloc l’éventualité de voir « les fondamentalistes et...