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ÉCHANGES - Comment faire des affaires avec le Canada ? Lorimier se prononce en faveur de vols directs Beyrouth-Montréal
le 02 décembre 2005 à 00h00
Comment faire des affaires avec le Canada ? C’est le thème de la rencontre qui a eu lieu hier à la CCIAB et qui a groupé, entre autres, l’ambassadeur du Canada à Beyrouth, Louis de Lorimier, le président de l’Association libano-canadienne (LCBA), Garbis Dantziguian, le vice-président de la CCIAB, Robert Debbas, ainsi que le consultant canadien Karl Miville-de-Chêne et un grand nombre d’hommes d’affaires. Dans un mot de circonstance, Robert Debbas a dit avoir « honte du niveau relativement faible des échanges entre le Liban et le Canada, alors qu’un grand nombre de Libanais détiennent la double nationalité », affirmant qu’il y a beaucoup à faire sur ce plan. De son côté, l’ambassadeur du Canada a tenté de positiver en soulignant que le niveau des échanges, tout de même faible, est en amélioration continue. Dans les chiffres, le Canada exporte en rythme annuel vers le Liban près de 36 millions de dollars, alors que ses importations représentent près de 8 millions de dollars.
Les exportations canadiennes vers le Liban sont constituées majoritairement de voitures et de pièces de rechange de voitures (28 % du total des exportations).
Quant aux importations canadiennes du Liban, elles sont constituées de produits alimentaires conservés (38 % du total).
Selon le diplomate canadien, mis à part le secteur du commerce, les choses ne vont pas aussi mal au niveau des relations bilatérales. Il a relevé le succès que rencontrent les franchises canadiennes au Liban, citant à titre d’exemple Cinzeo, La Senza, Second Cup. Il s’est prononcé en faveur de l’organisation de vols directs entre Beyrouth et Montréal, affirmant qu’il déploiera tous les efforts nécessaires pour atteindre cet objectif. Pour sa part, le consultant canadien Karl Miville-de-Chêne a insisté sur la nécessité d’établir des contacts directs entre les communautés d’affaires libanaises et canadiennes à travers des missions d’opérateurs du privé qui feraient le voyage dans les deux pays. Karl Miville-de-Chêne a souligné la nécessité de procéder à un premier diagnostic de la capacité des entreprises libanaises à exporter, faisant ainsi référence aux potentiels de production et à la qualité des produits.
L. M.
Comment faire des affaires avec le Canada ? C’est le thème de la rencontre qui a eu lieu hier à la CCIAB et qui a groupé, entre autres, l’ambassadeur du Canada à Beyrouth, Louis de Lorimier, le président de l’Association libano-canadienne (LCBA), Garbis Dantziguian, le vice-président de la CCIAB, Robert Debbas, ainsi que le consultant canadien Karl Miville-de-Chêne et un grand nombre...
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