Rechercher
Rechercher

Actualités

L’avion privé d’al-Walid ben Talal mis à la disposition de la journaliste vedette de la LBCI May Chidiac quitte Beyrouth pour se faire soigner à Paris

Après un peu plus de deux mois passés à l’Hôtel-Dieu de France et après avoir subi plus de 20 interventions chirurgicales, la journaliste vedette de la LBCI, May Chidiac, a quitté hier Beyrouth pour Paris à bord d’un avion privé, mis à sa disposition par l’émir al-Walid ben Talal, pour se faire soigner dans la capitale française. Avant de quitter Beyrouth, May Chidiac a pris part à un vin d’honneur spécialement donné pour elle dans une salle de l’hôpital. Sa famille, ses collègues de la LBCI et le corps soignant étaient tous présents pour lui souhaiter un bon voyage. May Chidiac a pris la parole pour remercier le prince al-Walid ben Talal, le PDG de la LBCI Pierre Daher et toute la famille de la chaîne. Elle s’est adressée à tous les Libanais qui l’ont soutenue, les téléspectateurs anonymes qui s’étaient inquiétés pour elle. « J’aurais voulu les embrasser un à un », a-t-elle dit. La présentatrice vedette de la LBCI, qui part en France, notamment pour la poses de prothèses, a indiqué également qu’elle sera de retour dans quelques mois. C’est la même équipe de secouristes qui avait transporté May Chidiac du lieu de l’attentat à Ghazir jusqu’à l’hôpital Notre-Dame de Jounieh, le 25 septembre dernier, qui l’a accompagnée, hier, de l’Hôtel-Dieu jusqu’à l’aéroport de Beyrouth. Au bord de l’avion, elle a été accueillie par la présidente de l’Association al-Walid ben Talal, l’ancienne ministre Leila el-Solh Hamadé. Plusieurs personnes ont accompagné la journaliste vedette jusqu’à Paris, notamment sa mère Yvette, l’une de ses sœurs, le PDG de la chaîne et son épouse Randa, le médecin traitant et deux infirmières. « Désormais, je sens que quelqu’un va venir me tirer une balle dans la tête », a indiqué May Chidiac lors d’une interview diffusée hier par Radio-Liban libre, répétant les premières phrases qu’elle avait prononcées après avoir repris connaissance, durant la semaine qui avait suivi l’attentat : « Mais qu’est-ce qu’ils peuvent bien me vouloir ? »
Après un peu plus de deux mois passés à l’Hôtel-Dieu de France et après avoir subi plus de 20 interventions chirurgicales, la journaliste vedette de la LBCI, May Chidiac, a quitté hier Beyrouth pour Paris à bord d’un avion privé, mis à sa disposition par l’émir al-Walid ben Talal, pour se faire soigner dans la capitale française.
Avant de quitter Beyrouth, May Chidiac a pris...