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Actualités - CHRONOLOGIE

Assassinat Hariri - L’interrogatoire des officiers syriens à Vienne reporté à la semaine prochaine Mehlis dégonfle le « ballon Houssam » : l’enquête poursuivra son chemin

Confronté à la rétractation de Houssam Houssam, Detlev Mehlis a minimisé hier, dans une rencontre avec un groupe de journalistes à Beyrouth, ce retournement de situation qu’il considère comme un « classique » des régimes autoritaires, affirmant qu’il n’influera pas sur le cours de l’enquête. Le magistrat allemand a affirmé, par ailleurs, qu’il n’interrogera pas personnellement les officiers syriens attendus à Vienne, ce qui contredit, apparemment, l’affirmation faite hier à New York par le sous-secrétaire général de l’ONU, Ibrahim Gambari, selon lequel Mehlis interrogera les cinq Syriens du 5 au 7 décembre. Au passage, M. Gambari a laissé entendre que passé la date du 15 décembre l’enquête pourrait se poursuivre, « avec ou sans Mehlis », « si ce dernier a d’autres engagements ». Concrètement, on n’avait encore, hier, aucune confirmation de l’arrivée des officiers syriens dans la capitale autrichienne. À Damas, Houssam Houssam a tenu une conférence de presse au cours de laquelle il a affirmé craindre pour sa fiancée, restée au Liban. Le magistrat Élias Eid, chargé de l’enquête libanaise sur l’assassinat de Rafic Hariri, a interrogé cette dernière, Sarwat Houjeyri, ainsi que son père, en leur qualité de témoins, pour s’assurer qu’il n’avait pas affaire à une nouvelle affabulation.

Confronté à la rétractation de Houssam Houssam, Detlev Mehlis a minimisé hier, dans une rencontre avec un groupe de journalistes à Beyrouth, ce retournement de situation qu’il considère comme un « classique » des régimes autoritaires, affirmant qu’il n’influera pas sur le cours de l’enquête.
Le magistrat allemand a affirmé, par ailleurs, qu’il n’interrogera pas...