Rechercher
Rechercher

Actualités

Mikati : Je ne mets pas du tout en doute le rapport Mehlis

L’ancien chef de gouvernement Najib Mikati a appelé hier à la constitution d’un tribunal international qui serait chargé du dossier de l’assassinat de Rafic Hariri, insistant sur « la nécessité de séparer ce dossier de la situation régionale ». M. Mikati s’exprimait lors d’une entrevue accordée à la chaîne al-Arabiya, en marge de sa participation au congrès des leaders du monde, à Dubaï. À la question de savoir si le rapport Mehlis doit être, selon lui, revu et corrigé, notamment à la lumière des « contre-preuves » avancées par l’État syrien par le biais des témoignages de Houssam Houssam et de Mohammed Zouhair Siddik, M. Mikati a affirmé : « Je suis de ceux qui réclament la mise sur pied d’un tribunal international pour examiner ce dossier. » « Aujourd’hui, nous sommes entrés dans le cercle vicieux des témoins, ce qui ne nous aidera pas pour autant à parvenir à la vérité », que seul un tribunal international pourra dévoiler, a-t-il dit. « Il faut séparer totalement l’enquête de la situation qui prévaut dans la région. Sinon, c’est le Liban qui va en payer le prix fort, d’autant que la situation dans la région va de mal en pis, ce qui ne manquera pas de se répercuter de manière amplifiée au Liban », a ajouté l’ancien chef de gouvernement. Évoquant les doutes émis par certains au sujet du rapport de l’enquêteur allemand, M. Mikati a affirmé : « Le rapport est un acte d’accusation et non un jugement final émis par un tribunal. » Selon lui, il est important qu’un tribunal international prenne la relève, « en se basant sur ce rapport ». « Je ne mets pas du tout en doute le rapport Mehlis qui se base sur plusieurs faits. Certains estiment toutefois que les preuves qui y sont avancées sont insuffisantes. D’où l’importance de soumettre l’affaire à une cour internationale en faisant une distinction claire entre la politique et le procès », a ajouté M. Mikati. Prié de commenter la déclaration faite par le ministre syrien des Affaires étrangères, Farouk el-Chareh, à Barcelone, sur la libanité des fermes de Chebaa, M. Mikati a affirmé que le Premier ministre, Fouad Siniora, a « fait ce qui devait être fait », rappelant qu’il a déjà effectué le pas nécessaire en direction d’un rapprochement entre Damas et Beyrouth.
L’ancien chef de gouvernement Najib Mikati a appelé hier à la constitution d’un tribunal international qui serait chargé du dossier de l’assassinat de Rafic Hariri, insistant sur « la nécessité de séparer ce dossier de la situation régionale ». M. Mikati s’exprimait lors d’une entrevue accordée à la chaîne al-Arabiya, en marge de sa participation au congrès des leaders du...