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MATIÈRES PREMIÈRES L’or bat un nouveau record : plus de 500 dollars l’once

Le cours de l’or a franchi, hier en Asie, les 500 dollars l’once pour la première fois depuis 18 ans, encouragé par un optimisme généralisé à l’égard du métal jaune, promettant de nouveaux pics dans un avenir proche. La demande des investisseurs et des spéculateurs a été extrêmement soutenue ces derniers jours en Asie et aux États-Unis. Et ce en dépit de tout problème d’approvisionnement. D’après les dernières estimations de la société spécialisée GFMS, qui datent de septembre, le marché serait en effet en situation de surplus. En incluant l’offre minière, les ventes de Banques centrales et le recyclage de vieil or, la production était d’environ 200 tonnes supérieure à la demande physique (joaillière et industrielle) au premier semestre, selon le GFMS. Mais lorsque s’ajoutent les achats des investisseurs, l’offre d’or ressort insuffisante. « Le sentiment reste incroyablement haussier envers l’or », relève Alan Williamson, analyste à la banque HSBC. « La demande provient principalement des investisseurs et des spéculateurs, tandis que la demande physique a été très discrète depuis que l’or a commencé à grimper », observe-t-il. « À court terme, l’or est voué à aller plus haut, le prochain objectif étant le sommet de 1983 de 509 dollars », estime cet analyste. L’once d’or avait atteint 509,25 dollars en février 1983, et son record historique date de janvier 1980, lorsqu’elle avait touché 873 dollars. Elle a nettement rebondi depuis ses plus bas de 2001, lorsqu’elle était tombée autour de 250 dollars. Elle a progressé de 15 % depuis le début de l’année. Les investisseurs cherchent de plus en plus à diversifier leur portefeuille et voient dans l’or un investissement alternatif aux obligations et aux devises. Le métal jaune est en outre perçu comme un bouclier de protection contre les risques d’inflation. Celle-ci reste pour l’heure modérée, mais à plus long terme, elle risque de progresser aux États-Unis et ailleurs. L’intérêt accru des investisseurs s’explique aussi par de récentes informations de presse affirmant que certaines Banques centrales chercheraient à diversifier leurs réserves en intégrant l’or. Lors de la conférence annuelle du London Bullion Market Association qui s’est tenue à la mi-novembre à Johannesburg (Afrique du Sud), un sondage a ainsi révélé que 89 % des participants voyaient l’or progresser, et que 46 % le voyaient atteindre 550 dollars d’ici à juin 2006.
Le cours de l’or a franchi, hier en Asie, les 500 dollars l’once pour la première fois depuis 18 ans, encouragé par un optimisme généralisé à l’égard du métal jaune, promettant de nouveaux pics dans un avenir proche.
La demande des investisseurs et des spéculateurs a été extrêmement soutenue ces derniers jours en Asie et aux États-Unis. Et ce en dépit de tout problème...