Rechercher
Rechercher

Actualités

Sommet - Les pays membres tenteront de débloquer les négociations de l’OMC La parité de change au menu de la réunion du G7

Les pays riches paraissent s’accommoder des parités de change actuelles, mais pourraient constater leurs désaccords sur les questions commerciales lors de la réunion des ministres des Finances et gouverneurs de Banques centrales du G7 qui se tiendra vendredi et samedi à Londres. Les grands argentiers du G7 : États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Canada, avaient alors salué la décision de la Chine de renoncer au lien fixe entre le yuan et le dollar et ils avaient réaffirmé la nécessité pour les taux de change de refléter les fondamentaux de l’économie. Les États-Unis chercheront probablement à maintenir la pression sur la Chine pour qu’elle réévalue plus encore sa devise, mais la priorité du Britannique Gordon Brown, qui présidera la réunion, sera de tenter de débloquer les négociations de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). « Nous avons besoin de progrès qui permettraient à des pays comme l’Inde et le Brésil de soutenir la libéralisation des services et un plus grand accès aux marchés », a-t-il dit lundi. « Et c’est à l’Amérique et à l’Europe de faire sauter le verrou, en poursuivant la réforme de leur agriculture. » Le ministre britannique a invité ses homologues d’Inde, du Brésil, de la Chine, de la Russie et de l’Afrique du Sud à la réunion. Le commerce international ne figure généralement pas à l’ordre du jour des entretiens du G7, mais il y a urgence avec la réunion de l’OMC qui se tient dans deux semaines à Hong Kong. Le Premier ministre Tony Blair a promis de tout mettre en œuvre pour qu’un accord commercial soit signé pendant la présidence britannique du G7 cette année. Au-delà, les partisans de la libéralisation du commerce affirment que le coup de pouce ainsi donné à la croissance mondiale permettrait de sortir des millions de personnes de la pauvreté. Brown s’était déjà opposé à ses collègues du G7 cette année pour faire adopter un effacement de la dette des pays les plus pauvres – l’autre objectif de la présidence britannique. La réunion de Londres sera aussi l’occasion de rendre hommage au président de la Réserve fédérale Alan Greenspan, qui part à la retraite fin janvier après 18 années passées à la tête de la Banque centrale américaine. Comme lors des précédentes réunions, le G7 devrait épingler les grands déséquilibres mondiaux en demandant à chaque continent sa part d’efforts : les Américains se verront ainsi priés de réduire le déficit de leurs comptes courants, les Européens de stimuler leur croissance et les Japonais de réformer leur secteur financier.
Les pays riches paraissent s’accommoder des parités de change actuelles, mais pourraient constater leurs désaccords sur les questions commerciales lors de la réunion des ministres des Finances et gouverneurs de Banques centrales du G7 qui se tiendra vendredi et samedi à Londres.
Les grands argentiers du G7 : États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Canada, avaient...