L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a revu en légère hausse,...
Actualités - CHRONOLOGIE
OCDE - L’organisation prévoit une légère hausse de la croissance de ses pays membres Les pays développés résistent au choc pétrolier mais restent vulnérables
le 30 novembre 2005 à 00h00
Les pays développés ont remarquablement résisté au choc pétrolier des deux dernières années et leur croissance s’accélère, mais ils demeurent vulnérables aux risques de nouvelle flambée de l’énergie ou de rupture des grands équilibres monétaires actuels, a estimé hier l’OCDE.
L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a revu en légère hausse, dans ses Perspectives économiques d’automne, ses prévisions de croissance 2005 et 2006 pour l’ensemble de la zone (30 pays développés), à 2,7 et 2,9 %.
« La croissance mondiale reste forte, et elle est mieux partagée qu’en juin dernier », a commenté le chef économiste de l’OCDE, Jean-Philippe Cotis, lors d’une conférence de presse.
« Déjà forte en Amérique du Nord et dans la plupart des pays asiatiques, elle apparaît désormais bien installée au Japon, alors que l’Europe continentale surmonte peu à peu son dernier accès de faiblesse », selon le rapport.
Les écarts de croissance demeurent néanmoins importants entre les trois grandes zones, allant de 1,4 % pour la zone euro cette année à 3,6 % pour les États-Unis, alors que le Japon devrait terminer l’année avec 2,4 %.
La flambée des prix du pétrole et des autres matières premières a freiné la reprise en Europe continentale, alors que l’économie américaine a au contraire démontré sa résistance de manière « éclatante, traversant sans encombres ouragans et ruptures d’approvisionnement énergétique », souligne le rapport.
« Dans le contexte actuel, il est rassurant de constater que, dans leur grande majorité, les économies de l’OCDE ont su faire face avec succès au choc pétrolier, comme en témoigne leur capacité à maintenir la stabilité des prix sans compromettre l’activité », souligne l’OCDE.
L’OCDE appelle d’ailleurs la Banque centrale européenne (BCE) à attendre l’automne 2006 avant de remonter ses taux d’intérêt, mais il paraît peu probable que cette dernière renonce à agir dès demain, ainsi qu’elle l’a laissée entendre.
Si le scénario général à court terme demeure dans l’ensemble favorable, l’organisation met toutefois en garde contre un certain nombre de «risques».
Le premier est celui d’une remontée des cours du pétrole, l’OCDE estimant d’ailleurs que ceux-ci vont sans doute demeurer élevés dans les années à venir.
Cela alimenterait probablement l’inflation, si bien que les Banques centrales se verraient contraintes de mettre fin à leur politique monétaire accommodante, souligne l’OCDE.
Le deuxième risque principal est celui de l’aggravation « préoccupante » des déséquilibres des comptes courants mondiaux, avec un lourd déficit aux États-Unis et d’énormes excédents en Asie.
Les pays développés ont remarquablement résisté au choc pétrolier des deux dernières années et leur croissance s’accélère, mais ils demeurent vulnérables aux risques de nouvelle flambée de l’énergie ou de rupture des grands équilibres monétaires actuels, a estimé hier l’OCDE.
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