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Le discours du président du Conseil à Barcelone L’épanouissement de l’Euromed passe par une solution de paix au Proche-Orient

Dans son discours, le président du Conseil, Fouad Siniora, a affirmé qu’ « une solution juste et globale du conflit israélo-arabe, incluant le règlement de la question des réfugiés palestiniens, peut ouvrir la voie à la consolidation des bases du partenariat euromed, et déboucher sur des perspectives plus radieuses ». Pour le président Siniora, il est temps de mettre un terme à la politique des deux poids, deux mesures. Notamment au sujet de critères distincts « établis sous n’importe quel prétexte, à seule fin de permettre à l’État d’Israël de justifier son arsenal nucléaire ». Il a souligné que l’édification d’un espace euromed sûr « nécessite la liquidation d’un phénomène redoutable qui gangrène notre monde, le terrorisme ». Relevant que le traitement de ce mal « doit dépasser les méthodes répressives pour englober le volet politique ». Il a mis l’accent sur « la détermination des Libanais à construire un État moderne véritablement indépendant, en y confortant la démocratie ». En avant-propos, l’orateur a rappelé la participation du Liban à la naissance de l’Euromed, à Barcelone même, pour jeter un pont d’avenir commun. Il a appelé à un bilan des pertes et profits. En soulignant combien le facteur politique pèse sur le pacte, pour le distendre. D’autant qu’un pays de l’espace occupe encore les territoires d’autres États. Il a regretté qu’un plan de paix ne soit pas déjà effectivement en marche, malgré l’initiative arabe positive du sommet de Beyrouth. Au sujet du terrorisme, le président Siniora n’a pas manqué de rappeler combien le Liban en a souffert. À travers des attentats et des assassinats dont celui du président Hariri. Qui avait été d’un soutien considérable pour l’Euromed. À partir de là, le Premier ministre a relevé que le Liban a entamé les pourparlers pour intégrer la politique de voisinage. Dont les programmes devraient s’harmoniser avec les réformes que ce pays compte entreprendre. Ainsi qu’avec les assistances que devrait décider la prochaine conférence de donateurs dite des Amis du Liban, à Beyrouth. Il a assuré que le Liban a adopté les principes du pouvoir éclairé, du dialogue, de la démocratie, du respect des droits de l’homme, des libertés, de l’acceptation d’autrui, de l’ouverture. Signalant que le gouvernement issu des dernières législatives a désigné une commission pour élaborer un nouveau code électoral. Et qu’il garantit désormais l’indépendance de la justice vis-à-vis du monde politique. Dans le cadre d’une séparation effective de pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Il a de même évoqué la réhabilitation des forces de sécurité. Le président Siniora a affirmé qu’en matière de politique étrangère, son gouvernement pratique l’ouverture, dans le souci de voir préservée l’indépendance souveraine du pays dont l’intérêt national prime. Le Liban a appelé à l’instauration d’une région proche-orientale sans armes de destruction massive. Soulignant que la défense véritable des peuples ne se fait pas par l’armement, mais par de bons rapports entre eux. Il lance un appel pour une aide active en vue d’extirper les milliers de mines antipersonnel que les Israéliens ont laissées après leur retrait. Revenant sur le volet économique, le président Siniora a réclamé des crédits accrus pour mener à bien les projets du plan de développement quinquennal. En conclusion, le président Siniora a dit : « Tout le long de son histoire, le Liban a joué un rôle de pivot central dans le dialogue, l’ouverture, le rapprochement des cultures. Dans un cadre de tolérance, il a toujours constitué un pont entre l’Orient et l’Occident. Il est donc concerné par le succès de ces initiatives et d’un dialogue, ouvert et modéré avec l’autre. Beyrouth a accueilli les journées euromed à partir du 21, pour un débat fructueux impliquant les jeunes et la société civile. »
Dans son discours, le président du Conseil, Fouad Siniora, a affirmé qu’ « une solution juste et globale du conflit israélo-arabe, incluant le règlement de la question des réfugiés palestiniens, peut ouvrir la voie à la consolidation des bases du partenariat euromed, et déboucher sur des perspectives plus radieuses ».
Pour le président Siniora, il est temps de mettre un terme à la...