Dans un communiqué publié hier, le bureau de presse du principal concerné dans cette affaire, le chef du bloc du Futur, Saad Hariri, a «...
Actualités - CHRONOLOGIE
Hamadé accuse la commission d’enquête syrienne d’être une section des services de renseignements Hariri dénonce « les nouvelles tentatives désespérées de brouiller l’enquête »
le 29 novembre 2005 à 00h00
Les personnes visées par les accusations de Houssam Houssam, le « faux témoin » mis en relief hier par Damas contre la commission d’enquête internationale sur l’assassinat de Rafic Hariri (voir par ailleurs), n’ont pas tardé à réagir.
Dans un communiqué publié hier, le bureau de presse du principal concerné dans cette affaire, le chef du bloc du Futur, Saad Hariri, a « catégoriquement » nié que ce dernier ait rencontré le témoin syrien, « ou qu’il y ait eu un contact direct ou indirect entre le député Saad Hariri, la députée Bahia Hariri, ou tout autre membre de la famille Hariri d’une part, et la personne dont l’image a été diffusée par la télévision syrienne d’autre part ». Il a également assuré que « les propos de cette personne dans ce cadre sont des allégations mensongères, erronées et qui n’ont rien à voir avec la vérité ». Le bureau a en outre dénoncé « ces nouvelles tentatives désespérées visant à brouiller l’enquête, ainsi que l’opinion publique libanaise et arabe », et a réitéré « son invitation à toutes les parties à coopérer sincèrement avec la commission d’enquête (…), au lieu d’inventer des personnalités fictives et des histoires mensongères ».
Réagissant également aux accusations du « faux témoin », Hani Hammoud, conseiller de presse de M. Hariri, a estimé hier que ces accusations « mensongères émanaient d’un esprit malade ». « Il semble que nous sommes devant un nouveau Abou Adass », a-t-il dit à la Future TV, indiquant avoir refusé, en accord avec le journaliste Farès Khachane, d’accorder à Houssam l’entrevue qu’il avait réclamée il y a près de deux mois sur cette chaîne. De son côté, le ministre des Télécommunications, Marwan Hamadé, a accusé la commission d’enquête syrienne sur le meurtre de Hariri d’être une « section des services de renseignements syriens qui, après nous avoir attaqués avec des bombes et nous avoir menacés, se met à mentir via une personne que nous n’avons pas vue et qui ne nous a pas vus ». Quant au député Gebran Tuéni, que le témoin a accusé d’avoir tenté d’impliquer le Hezbollah chiite dans l’assassinat de Hariri, il a déclaré sur un ton railleur : « S’il s’agit de la dernière des inventions du régime syrien pour affronter la réalité, alors je le plains, il doit être dans une mauvaise posture. » « Nous sommes habitués au régime syrien et à ses manœuvres », a-t-il ajouté, mettant en doute le sérieux des propos de Houssam, alors que le député Walid Eido évoquait une contre-offensive des services syriens.
La journaliste May Chidiac a également démenti s’être rendue au QG de la commission de l’ONU à l’hôtel Monteverde où le « témoin » a affirmé l’avoir vue. « Je ne sais pas où se trouve cet hôtel et je n’y ai jamais été », a dit Mme Chidiac.
Autre son de cloche de l’ancien ministre, Wi’am Wahhab, qui a appelé le ministre de l’Intérieur, Hassan el-Sabeh, à démissionner, estimant qu’il est nécessaire de délivrer M. Hariri de « la bande » qui l’entoure. Il a également dénoncé la torture qui a lieu, selon lui, dans les coulisses de l’enquête sur l’affaire Hariri.
Les personnes visées par les accusations de Houssam Houssam, le « faux témoin » mis en relief hier par Damas contre la commission d’enquête internationale sur l’assassinat de Rafic Hariri (voir par ailleurs), n’ont pas tardé à réagir.
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