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CINÉMA - La 2e édition de la manifestation se tiendra du 11 au 17 décembre Le Festival du film à Dubaï ambitionne de jeter de nouveaux ponts entre l’Orient et l’Occident

Le Festival cinématographique international de Dubaï tiendra sa 2e édition, du 11 au 17 décembre, avec l’ambition de jeter des ponts entre l’Orient et l’Occident, à travers les films prévus au programme et la présence d’une pléiade de vedettes dont Morgan Freeman et Costa Gavras. Au total, 98 films provenant de 46 pays sont programmés au festival, qui offre une vitrine pour le cinéma arabe contemporain, a indiqué le directeur de la manifestation, Neil Stephenson. Le festival devra honorer M. Freeman et le producteur légendaire indien Yash Chopra mais aussi la vedette du cinéma égyptien Adel Imam dont deux films, y compris L’ambassade est dans l’immeuble qui traite de la question sensible des relations égypto-israéliennes. Outre le Franco-Grec Costa Gavras, qui doit assister à la première sortie au Moyen-Orient de son film comique Le Couperet, d’autres célébrités, dont les acteurs américains Albert Brooks et Dylon McDermott, sont attendues à Dubaï. Y seront également présents des vedettes arabes dont les Égyptiens Nour Chérif, Yousra, Hanan Turk et Mona Zaki, la Tunisienne Hind Sabri et le chanteur de raï Franco-Algérien Faudel. L’activiste et musicien britannique Bob Geldof fera aussi le déplacement pour un dîner de gala en faveur du Fonds Nelson Mandela pour l’aide à l’Afrique, a indiqué M. Stephenson. Le programme du festival prévoit 13 thèmes, dont « Nuits arabes », « Courts-métrages arabes », « Cinéma du sous-continent indien », « Honneur à l’Afrique » ou encore « Café d’Europe ». Les organisateurs du festival veulent encourager la production cinématographique dans le monde arabe, avec au programme des dizaines de films et de courts-métrages financés partiellement par l’Europe. La directrice de la zone franche de Dubaï pour la technologie et les médias, Amina al-Rustamani, a déclaré que « le festival entend relancer et encourager les cinéastes arabes, notamment aux Émirats arabes unis ». Le festival ambitionne aussi de jeter « des ponts culturels » entre l’Orient et l’Occident, car « l’accentuation (...) de la méfiance entre le monde islamique et le monde occidental (...) a généré un besoin crucial pour le dialogue », lit-on dans le guide du festival. Le dernier film d’Albert Brooks, Looking for Comedy in the Muslim World, sera présenté en première au Festival de Dubaï. La soirée d’ouverture sera marquée par la projection du film controversé du Palestinien Hany Abu-Assad Paradise Now, traitant des attentats-suicide et primé au Festival international cinématographique de Berlin en 2005. Le festival, qui se veut un point de rencontre entre l’industrie du cinéma américaine Hollywood et asiatique Bollywood, a programmé la projection de films du sous-continent indien, notamment d’Inde qui produit 900 films chaque année. Au programme figure la projection, en première mondiale, du documentaire From Dusk, de Dhruv Dhawan, sur les survivants au Sri Lanka du tsunami dévastateur de 2004, ainsi que du film de M. Chopra Veer Zaara sur une histoire d’amour à travers la frontière entre l’Inde et le Pakistan, deux pays en conflit, et du film Howl’s Moving Castle du Japonais Hayao Miyazaki. Au cours de la première édition du Festival de Dubaï en 2004, 77 films de plus de 25 pays ont été projetés. L’émirat de Dubaï ambitionne de s’imposer comme une destination touristique avec 10 millions de visiteurs en 2010 et 40 millions en 2015 contre quelque 6 millions actuellement. Il construit « une cité de studios » pour la production cinématographique et télévisée.
Le Festival cinématographique international de Dubaï tiendra sa 2e édition, du 11 au 17 décembre, avec l’ambition de jeter des ponts entre l’Orient et l’Occident, à travers les films prévus au programme et la présence d’une pléiade de vedettes dont Morgan Freeman et Costa Gavras.
Au total, 98 films provenant de 46 pays sont programmés au festival, qui offre une vitrine pour le...