« Eddie Jones est fini comme entraîneur de l’Australie. George Gregan est fini comme capitaine », indiquait le quotidien du matin Sydney...
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Rugby - La défaite face au pays de Galles a mis l’entraîneur de l’équipe d’Australie dans l’embarras Jones et Gregan de nouveau critiqués par la presse
le 29 novembre 2005 à 00h00
L’entraîneur de l’équipe de rugby d’Australie Eddie Jones et son capitaine George Gregan étaient hier sous le feu de nouvelles critiques des journaux de leur pays, après la victoire du pays de Galles (24-22) sur les Wallabies samedi à Cardiff.
« Eddie Jones est fini comme entraîneur de l’Australie. George Gregan est fini comme capitaine », indiquait le quotidien du matin Sydney Morning Herald, le jour du retour du XV australien de sa tournée européenne.
Les responsables de l’ARU (Fédération australienne) avaient déclaré « que la seule chance qu’Eddie Jones conserve son poste était que son équipe termine cette tournée en battant le pays de Galles, ajoutait-il. « Au lieu de ça, la défaite de deux points sonne comme un arrêt de mort. »
Le Daily Telegraph évoquait lui une « tournée en enfer », affirmant qu’ « après la défaite au pays de Galles, il va être procédé à une grande purge lorsque la Fédération aura rendu son rapport post-tournée le mois prochain ».
Les deux quotidiens reflétaient le ton de l’ensemble de la presse australienne d’hier, pour laquelle il ne fait désormais plus aucun doute que l’heure de la retraite a sonné pour Jones et son fidèle capitaine Gregan, éreintés par une avalanche de critiques depuis plusieurs mois.
Depuis la courte victoire (37-31) contre la France le 2 juillet à Brisbane, les Wallabies ont perdu huit de leurs neuf matches suivants, et trois sur quatre en novembre, au cours d’une tournée européenne où ils ont évité le naufrage de justesse grâce à une victoire sur l’Irlande à Dublin.
Eddie Jones « pas concerné »
Quant à Gregan, l’homme au record du monde de sélection (118), « sa carrière internationale a pris fin dans la douleur lorsqu’il a été remplacé à la 54e minute (contre Galles) », concluait le Sydney Morning Herald.
Eddie Jones adopte, lui, la politique de l’autruche. « Je tiens à continuer », a-t-il affirmé avant d’ajouter qu’il ne se sentait « pas concerné » par toutes ces critiques.
« Je n’ai jamais évoqué d’autres possibilités bien que nous traversions une période difficile, et j’assume l’entière responsabilité des résultats survenus durant cette période », a ajouté le technicien.
« Ce que je dois faire avant tout, c’est apporter mon soutien à l’équipe. Dans une telle période, elle aurait pu facilement imploser après avoir enregistré autant de mauvais résultats, mais nous avons fait en sorte qu’elle reste soudée. Chacun a confiance dans ce que nous faisons et sait que les beaux jours vont revenir », a continué Eddie Jones.
L’ARU, consciente de la tempête que traverse actuellement le rugby australien au plus haut niveau, a déclaré dès dimanche qu’elle allait tirer rapidement les enseignements de cette dernière tournée, et son directeur général Gary Flowers a affirmé que tous ces aspects allaient êtres passés au crible sans complaisance.
Une analyse de cette tournée sera effectuée les 8 et 9 décembre, mais Jones devrait rencontrer auparavant le directeur général de la fédération, Gary Flowers.
L’entraîneur de l’équipe de rugby d’Australie Eddie Jones et son capitaine George Gregan étaient hier sous le feu de nouvelles critiques des journaux de leur pays, après la victoire du pays de Galles (24-22) sur les Wallabies samedi à Cardiff.
« Eddie Jones est fini comme entraîneur de l’Australie. George Gregan est fini comme capitaine », indiquait le quotidien du matin Sydney...
« Eddie Jones est fini comme entraîneur de l’Australie. George Gregan est fini comme capitaine », indiquait le quotidien du matin Sydney...
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