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La Syrie en accusation à la cérémonie de commémoration de l’assassinat de l’ancien président Nayla Moawad réclame, de Bkerké, le départ de Lahoud ; Pas d’accord Aoun-Geagea sur la présidentielle

Des milliers de personnes ont pris part hier à la commémoration du 16e anniversaire de l’assassinat de René Moawad, qui avait lieu cette année à Bkerké. Le patriarche maronite a implicitement souligné dans son homélie la responsabilité syrienne dans le meurtre de l’ex-président. De son côté, Nayla Moawad a réclamé une enquête internationale sur tous les crimes perpétrés après Taëf, mais elle a aussi saisi l’occasion pour réclamer le départ du chef de l’État, Émile Lahoud, lequel n’avait pas été convié à la cérémonie. Baabda a aussitôt riposté en critiquant « l’exploitation » faite de la cérémonie et du lieu. La question présidentielle a été évoquée par le chef des FL, Samir Geagea, avec le général Michel Aoun, qui l’a reçu hier à Rabieh. C’est la première rencontre entre les deux hommes depuis la sortie de prison de M. Geagea. Les réponses évasives données par les deux intéressés à la presse à l’issue de l’entrevue font apparaître que le thème de la présidence continue de les séparer. Ils se sont toutefois dit d’accord sur les objectifs, tout en admettant l’existence parfois de divergences sur les moyens. PAGES 3 et 4, nos informations et les articles de Scarlett HADDAD, Ziyad MAKHOUL et Patricia KHODER
Des milliers de personnes ont pris part hier à la commémoration du 16e anniversaire de l’assassinat de René Moawad, qui avait lieu cette année à Bkerké. Le patriarche maronite a implicitement souligné dans son homélie la responsabilité syrienne dans le meurtre de l’ex-président. De son côté, Nayla Moawad a réclamé une enquête internationale sur tous les crimes perpétrés...