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ART DE VIVRE Des stylistes dessinent pour Gien

Si Limoges a donné son nom à la porcelaine, Gien, plus discrète, coule des jours tranquilles sur la Loire et prend le temps de parfaire sa faïence. En effet, longtemps appelée « porcelaine opaque », la faïence de Gien a la singularité d’offrir un toucher exceptionnellement lisse. Fondée en 1821 par des « Royals » britanniques, cette manufacture a longtemps appartenu aux Chaudron de Courcelle, la famille de Bernadette Chirac. Aujourd’hui encore, pour obtenir cette texture particulière, il faut aux artisans de Gien18 manipulations et près de deux semaines pour réaliser une assiette. C’est en tout cas ce qu’il en coûte de transformer un matériau populaire en objets d’un raffinement suprême. Moins poreuse que la porcelaine, la faïence fixe les couleurs avec une fidélité qui permet de jouer sur toutes les nuances. Très vite, l’idée de faire appel à des artistes pour réaliser les ornements des services est entrée dans la tradition. Cette année, Isabelle de Borchgrave, styliste et éditrice de tissus d’ameublement, signe pour Gien « Millefleurs ». Une série toute d’élégance et de poésie, dont les fleurs aux couleurs poudrées sont à elles seules une fête. Caroline Saint-Georges, médecin et styliste chez Castelbajac, est, quant-à elle, l’auteur de « Joli Paris », une ligne de scènes parisiennes croquées comme des dessins de mode, chics et romantiques, gaies et populaires, animées de personnages pris sur le vif. On peut les découvrir tout de suite chez Manasseh.
Si Limoges a donné son nom à la porcelaine, Gien, plus discrète, coule des jours tranquilles sur la Loire et prend le temps de parfaire sa faïence. En effet, longtemps appelée « porcelaine opaque », la faïence de Gien a la singularité d’offrir un toucher exceptionnellement lisse. Fondée en 1821 par des « Royals » britanniques, cette manufacture a longtemps appartenu aux Chaudron de...