Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Activité conjointe des ministères de la Culture, de l’Éducation et de l’Apsad Une visite aux demeures des pères de l’indépendance

À l’occasion de la fête de l’Indépendance, les ministères de la Culture et de l’Éducation, en coopération avec l’Apsad, ont organisé l’espace d’une journée des visites guidées aux demeures des pères de l’indépendance à Beyrouth. La journée a été entamée par la visite de la résidence d’Henri Pharaon, qui est devenue plus tard le musée Robert Moawad. Durant la visite, Farès Sassine, coauteur du livre de l’indépendance, a souligné que la demeure d’Henri Pharaon était témoin d’une rencontre secrète entre le président Béchara el-Khoury et le Haut-Commissaire Catroux, et ce après le retour de cheikh Béchara de la prison de Rachaya. Les personnes qui ont pris part aux visites guidées ont pu admirer les pièces du patrimoine acquises par Henri Pharaon ainsi que les travaux de décoration qui avaient été effectuées dans la demeure de 1920 à 1960. La deuxième étape de la journée était Mousseitbé, avec la visite de la résidence de l’ancien chef de gouvernement, Saëb Salam. Les visiteurs ont été accueillis par l’ancien député Tammam Salam et son épouse. Prenant la parole, M. Salam a indiqué que « cette demeure a été témoin de plusieurs réunions entre les députés au cours de la période de l’indépendance, notamment durant l’emprisonnement de Béchara el-Khoury, Riad el-Solh et des membres du gouvernement de 1943 ». M. Salam a également indiqué que la maison a été construite par son grand-père, il y a 150 ans, et qu’elle constitue l’une des premières maisons bâties hors du centre-ville de Beyrouth. C’est ensuite Rita Najjar de l’Apsad qui a pris la parole. Elle a indiqué que cette maison typiquement libanaise dotée d’un grand salon donnant sur toutes les chambres reflète la composition et le style de vie des familles libanaises au début du siècle dernier. Elle a également souligné que la demeure témoigne de la poussée de la construction du centre-ville vers les collines entourant Beyrouth, notamment Mousseitbé, Zokak el-Blat, Achrafieh et Bourj Abi Haïdar. La troisième étape de la journée était la demeure de l’ancien président Béchara el-Khoury, à Kantari. Les visiteurs ont été accueillis par le fils du père de l’indépendance, Michel, qui a parlé de son père et de ses propres souvenirs de la journée où Béchara el-Khoury avait été arrêté. La quatrième étape de la journée était la visite au bâtiment qui avait abrité le domicile de l’ancien chef de gouvernement Riad el-Solh et qui est devenu actuellement une école. Le domicile de Riad el-Solh a été le témoin de la naissance du pacte national. C’est également dans cette demeure, que Riad el-Solh louait, que le brouillon de la Constitution a été rédigé. C’est le petit-fils de Riad el-Solh, Riad el-Assaad, qui a accueilli les visiteurs et qui leur a raconté que lorsque les soldats français sont venus l’arrêter, Riad el-Solh a caché le brouillon de la Constitution dans les langes de sa fille Bahia, un nourrisson de quelques mois. Le groupe s’est également rendu au Dome City Center pour visiter une exposition de photos organisée par le ministère de la Culture et le quotidien an-Nahar sur le thème de l’indépendance, de 1943 à 2005.
À l’occasion de la fête de l’Indépendance, les ministères de la Culture et de l’Éducation, en coopération avec l’Apsad, ont organisé l’espace d’une journée des visites guidées aux demeures des pères de l’indépendance à Beyrouth.
La journée a été entamée par la visite de la résidence d’Henri Pharaon, qui est devenue plus tard le musée Robert Moawad. Durant la...