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Le parti intégriste pointé du doigt par tous… à l’exception de l’Iran Le Conseil de sécurité condamne les hostilités « provoquées par le Hezbollah » le long de la ligne bleue

New York, de notre correspondante aux Nations unies, Sylviane ZEHIL Les nouveaux accrochages qui ont éclaté hier entre les soldats israéliens et des combattants du Hezbollah à la frontière sud du Liban ont fait l’objet de discussions hier matin en Conseil de sécurité. Les membres du Conseil se sont réunis pour discuter des questions du Moyen-Orient et pour entendre un exposé du secrétaire général sur sa récente visite au Moyen-Orient. Dans une déclaration à la presse, le président du Conseil de sécurité a condamné les échanges de tirs le long de la ligne bleue entre Israël et le Liban, « provoqués par des hostilités du Hezbollah », et appelé le gouvernement libanais à reprendre le contrôle de tout son territoire. « Les membres du Conseil expriment leur profonde préoccupation quant aux hostilités initiées par le Hezbollah, du côté libanais, qui se sont rapidement propagées à l’ensemble de la ligne bleue », a affirmé le président du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, le représentant de la Fédération de la Russie, Andreï Denisov, dans une déclaration à la presse. Le Conseil « déplore les victimes des deux côtés et appelle toutes les parties à respecter la ligne bleue dans son ensemble, à faire preuve de la plus grande retenue et à s’abstenir de toute mesure qui pourrait conduire à poursuivre l’escalade de la situation ». « Le Conseil a réitéré son appel au gouvernement du Liban à étendre son autorité et à exercer son monopole de force sur tout le territoire, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité », a affirmé Andreï Denisov. Les quinze membres du Conseil de sécurité des Nations unies n’étaient pas parvenus lundi à s’entendre sur les termes d’une condamnation des affrontements. Après plusieurs heures de négociations, les membres du Conseil avaient renoncé à tenter d’amender un texte présenté par la France et qui aurait condamné les « échanges militaires déclenchés par le Hezbollah » ainsi que les « violations israéliennes de l’espace aérien libanais ». Les États-Unis ont réclamé la suppression de cette référence à Israël tandis que l’Algérie, seul pays arabe membre du Conseil, a refusé de faire porter au Hezbollah la responsabilité des combats survenus lundi, a-t-on appris de sources diplomatiques. John Bolton : C’est le Hezbollah… De son côté, le représentant des États-Unis auprès de l’ONU, M. John Bolton, a fait une déclaration à la presse à l’issue de la réunion du Conseil de sécurité, condamnant à son tour les hostilités provoquées du côté libanais par le Hezbollah le long de la ligne bleue qui ont eu lieu lundi. « La partie la plus significative de la déclaration de presse est exprimée par la référence au Hezbollah qui a initié l’action militaire le long de la ligne bleue. Le fait de dire expressément que c’est le Hezbollah qui a initié l’attaque nous plaît », a-t-il dit. Le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, avait condamné mardi « dans les termes les plus vifs » les accrochages mortels survenus la veille entre le Hezbollah libanais et les forces israéliennes, imputant la responsabilité du déclenchement des hostilités à « la partie libanaise ». De son côté, le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des Affaires politiques, Ibrahim Gambari, a condamné les violences qui, « selon les informations disponibles, ont commencé du côté libanais », appelant à la retenue. Il a appelé toutes les parties à respecter un cessez-le-feu immédiat et à respecter la ligne bleue comme « l’a toujours préconisé le Conseil de sécurité à travers ses résolutions et à montrer un maximum de retenue ». « Une violation ne justifiait pas une autre, a-t-il dit, renouvelant la demande de l’ONU au gouvernement libanais d’étendre son contrôle sur l’ensemble de son territoire. » La France a également condamné mardi, par le biais du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Mattéi, les attaques du Hezbollah dans le secteur disputé avec Israël des fermes de Chebaa, et a appelé les parties à « éviter toute escalade ». Et à Washington, le porte-parole du département d’État, Selan Mc Cormack, a condamné lundi soir « les attaques menées par le Hezbollah », appelant l’État hébreu à la retenue. La seule voix discordante est venue du porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, Hamid Reza Assefi, qui a condamné mardi « l’agression du régime sioniste contre la souveraineté libanaise ».
New York, de notre correspondante aux Nations unies, Sylviane ZEHIL

Les nouveaux accrochages qui ont éclaté hier entre les soldats israéliens et des combattants du Hezbollah à la frontière sud du Liban ont fait l’objet de discussions hier matin en Conseil de sécurité. Les membres du Conseil se sont réunis pour discuter des questions du Moyen-Orient et pour entendre un exposé du...