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Libéré il y a dix jours, Georges Chlawitt se terre chez lui Feltman et les étudiants du CPL, des FL, des Kataëb et du Futur auprès des parents des détenus en Syrie

Alors que cinq Libanais ont été libérés des prisons syriennes, il y a une dizaine de jours, les marques de solidarité envers les parents des détenus dans les prisons syriennes se sont multipliées, à l’occasion de la fête de l’Indépendance. En effet, les députés et les étudiants des courants du CPL et des FL, mais aussi du parti Kataëb, et du Courant du futur se sont rendus, mardi, en délégations, au jardin public en face du siège de l’Escwa où les familles des détenus libanais en Syrie poursuivent leur sit-in depuis 8 mois. On notait la présence, notamment, des députés Gebran Tuéni, Solange Gemayel, Antoine Zahra, Ghassan Moukheiber, Ibrahim Kanaan, Farid el-Khazen, Gilberte Zouein et Walid Khoury. L’ambassadeur des États-Unis, Jeffrey Feltman, a lui aussi fait le déplacement, dans la matinée, en guise de solidarité. La libération de cinq Libanais, qui ont bénéficié de l’amnistie à l’occasion de la fête du Fitr, à l’instar de 190 prisonniers syriens et arabes, dément les déclarations officielles syriennes affirmant que plus aucun Libanais n’est détenu en Syrie. Mais ce n’est qu’au cours du week-end que quatre noms ont été divulgués par Georges Chlawitt, l’un des détenus libérés qui est retourné au Liban samedi dernier. S’adressant à Ghazi Aad, porte-parole de l’association Solide (Soutien aux Libanais détenus en exil), Georges Chlawitt a indiqué que trois des autres détenus libérés en même temps que lui se nommaient Dany Abdallah, Ali Nasser et Yahia el-Andouri, surnommé Abou Jamal, et qu’ils étaient encore en Syrie. Des personnes dont Solide ignorait qu’elles étaient détenues en Syrie, contrairement à Georges Chlawitt, à qui ses parents avaient rendu visite, la dernière fois il y a dix mois, à la prison de Saydnaya, en Syrie. Quant au cinquième détenu libéré, nul ne connaît encore son nom. « En fait, a précisé Ghazi Aad à L’Orient-Le Jour, c’est l’association Solide qui a contacté les parents de Georges Chlawitt, une fois qu’elle a appris la nouvelle de sa libération. » L’association s’est également mise en contact avec lui, à son arrivée au Liban, l’invitant à rencontrer les parents des détenus libanais en Syrie qui poursuivent leur sit-in devant le siège de l’Escwa au centre-ville. Mais une fois dans la tente avec Ghazi Aad et les parents des détenus, Georges Chlawitt n’a rien ajouté de plus. « Il a dit qu’il ne savait rien. Il semblait inquiet et a pris la fuite dès que des journalistes de télévision ont tenté de l’aborder, caméra à la main. Aujourd’hui, raconte encore Ghazi Aad, Georges Chlawitt se terre chez lui et ne répond pas au téléphone. Il refuse de parler, et pourtant, lui seul pourrait éclairer les familles des détenus en Syrie. » Et d’ajouter que la plupart des détenus ont eu la même attitude de peur, après leur libération, tout en espérant que l’ancien prisonnier accepte très bientôt de dévoiler son secret. Dans l’attente de révélations de la part de l’ancien détenu et de l’apparition des trois prisonniers libérés dont personne n’a encore de nouvelles, les parents des détenus poursuivent leur sit-in devant l’Escwa. S’ils ont promis au Premier ministre Fouad Siniora, qui les a reçus samedi dernier, de patienter jusqu’au 1er décembre, date de l’échéance des travaux du comité libano-syrien chargé de l’enquête, ils sont convaincus que l’internationalisation du dossier des Libanais détenus en Syrie est la seule issue possible. A.-M. H.
Alors que cinq Libanais ont été libérés des prisons syriennes, il y a une dizaine de jours, les marques de solidarité envers les parents des détenus dans les prisons syriennes se sont multipliées, à l’occasion de la fête de l’Indépendance. En effet, les députés et les étudiants des courants du CPL et des FL, mais aussi du parti Kataëb, et du Courant du futur se sont rendus,...