C’est sans doute la rencontre de la dernière chance. Le patron de la commission d’enquête internationale sur l’assassinat de Rafic Hariri et le conseiller juridique du ministère syrien des Affaires étrangères se sont retrouvés hier à Barcelone pour essayer de s’entendre sur le lieu où seront interrogés les six officiers syriens que le juge allemand souhaite entendre. Et il se...
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Une délégation libanaise aujourd’hui à Londres pour plancher sur le tracé des frontières ; Boukine intraitable sur le respect de la 1636 Le compromis Mehlis-Daoudi : ni Monteverde ni Golan, mais une capitale européenne ?
le 19 novembre 2005 à 00h00
C’est sans doute la rencontre de la dernière chance. Le patron de la commission d’enquête internationale sur l’assassinat de Rafic Hariri et le conseiller juridique du ministère syrien des Affaires étrangères se sont retrouvés hier à Barcelone pour essayer de s’entendre sur le lieu où seront interrogés les six officiers syriens que le juge allemand souhaite entendre. Et il se pourrait que le choix de la métropole espagnole comme lieu de rendez-vous puisse inspirer un compromis entre les deux hommes : selon des sources diplomatiques, c’est dans une capitale européenne – et non à Monteverde comme le veut Mehlis ou au Golan comme le souhaite Damas – que les six officiers syriens pourraient être interrogés. Sans que l’on sache évidemment comment Detlev Mehlis réussirait, éventuellement, à les confronter avec les quatre généraux libanais arrêtés depuis plusieurs mois. En attendant, les choses bougent, ou essaient de le faire : le prince Bandar ben Sultan se rend aujourd’hui à Damas puis à Paris, envoyé par le roi d’Arabie saoudite. Quant à Fouad Siniora, il a décidé de dépêcher aujourd’hui à Londres une délégation libanaise chargée de plancher, avec l’aide d’experts internationaux, sur le tracé des frontières libano-syriennes. Pour sa part, l’ambassadeur russe, Serguei Boukine, s’est montré intraitable hier, devant Trad Hamadé, sur le respect de la 1636.
C’est sans doute la rencontre de la dernière chance. Le patron de la commission d’enquête internationale sur l’assassinat de Rafic Hariri et le conseiller juridique du ministère syrien des Affaires étrangères se sont retrouvés hier à Barcelone pour essayer de s’entendre sur le lieu où seront interrogés les six officiers syriens que le juge allemand souhaite entendre. Et il se...
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