L’agence de notation financière Fitch, une des trois plus grandes au monde, s’est montrée optimiste hier quant à la capacité du Liban à se réformer et à attirer les fonds internationaux malgré un environnement politique jugé encore risqué. L’agence envisage de relever les notations de la dette du pays, dont dépend le niveau des taux d’intérêt que le Liban doit payer pour...
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FINANCE - L’agence de notation est optimiste sur les réformes Fitch envisage de relever la note du Liban
le 19 novembre 2005 à 00h00
L’agence de notation financière Fitch, une des trois plus grandes au monde, s’est montrée optimiste hier quant à la capacité du Liban à se réformer et à attirer les fonds internationaux malgré un environnement politique jugé encore risqué. L’agence envisage de relever les notations de la dette du pays, dont dépend le niveau des taux d’intérêt que le Liban doit payer pour rembourser ses emprunts.
Ces notes sont dans l’immédiat confirmées à « B-» pour la dette à long terme et « B » à court terme, selon un communiqué. Un niveau qui signifie que le pays présente pour l’instant d’assez faibles garanties de solvabilité pour ses créanciers.
Mais il semble « plus probable que jamais qu’un programme de réformes économiques, structurelles et politiques obtienne l’approbation du pays et qu’il attire » les fonds internationaux « dans les semaines et mois à venir », selon Richard Fox, responsable de la notation des pays chez Fitch.
« Cela pourrait avoir un impact décisif sur les finances publiques libanaises et amplifier les évolutions économiques et politiques », estime-t-il.
Fitch se montre donc optimiste malgré l’assassinat de l’ex-Premier ministre Rafic Hariri en février et un nouvel environnement politique qui présente des « risques et de nouveaux défis », selon l’agence.
Le gouvernement mené par le Premier ministre Fouad Siniora, arrivé au pouvoir en juin, travaille sur un programme de réformes tous azimuts, remarque Fitch.
« Dans le nouvel environnement politique qui fait suite au retrait syrien du Liban, il existe un large consensus politique en faveur des réformes, dont l’étendue et les rythmes restent à considérer », selon elle.
La notation financière, qui s’échelonne de AAA, la meilleure, à D, pour défaut, évalue le risque de non-remboursement de la dette d’un État ou d’une entreprise, ce qui permet aux créanciers de calculer un taux d’intérêt adapté.
L’agence de notation financière Fitch, une des trois plus grandes au monde, s’est montrée optimiste hier quant à la capacité du Liban à se réformer et à attirer les fonds internationaux malgré un environnement politique jugé encore risqué. L’agence envisage de relever les notations de la dette du pays, dont dépend le niveau des taux d’intérêt que le Liban doit payer pour...
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