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Amine Gemayel : « La bataille pour l’indépendance n’en est encore qu’à ses débuts »

Le « chef suprême » du parti Kataëb, Amine Gemayel, a estimé hier que « la bataille pour l’indépendance n’en est encore qu’à ses débuts », parce que « ceux qui sont sortis par la porte tentent de rentrer par la fenêtre, et c’est plus dangereux ». « Ma lecture, à l’étape actuelle, est la suivante : le Liban mène la bataille pour la souveraineté au plein sens du terme. Une grande part de cette souveraineté a été recouvrée avec le retrait de l’armée syrienne du Liban, et avant lors du retrait de l’armée israélienne en l’an 2000. Notre bataille, celle de l’indépendance et de la souveraineté, en est encore à ses débuts », a affirmé l’ancien chef de l’État, qui a été reçu par le métropolite, Mgr Élias Audeh. « Notre souci, à l’heure actuelle, et en tant que leaders politiques, est de consolider la souveraineté et l’indépendance retrouvées. C’était d’ailleurs notre souci lorsque nous nous sommes hâtés de réunifier le parti Kataëb pour un nouveau début. Nous avons vent de beaucoup d’informations relatives à des complots et un certain climat. Cela ne nous fait pas peur, mais il faut prendre ces données en considération et s’y préparer. Les pressions qui sont exercées sur le Liban ont différents visages, à commencer par la manipulation de la crise économique, du mazout, du pain », a-t-il indiqué. « Les pressions revêtent l’aspect de revendications socio-économiques. Nous devons échelonner nos priorités, parce que la question socio-économique doit être résolue sérieusement et de manière efficace. Nous ne devons pas permettre aux forces étrangères de s’ingérer dans les affaires internes à travers ces revendications. Nous devons nous immuniser et faire attention à tout ce qui nous entoure comme manœuvres ou efforts pour engager le Liban dans une dynamique de régression », a poursuivi Amine Gemayel. « Les propos que nous entendons dernièrement de la part des Syriens ne sont pas rassurants. Les attaques contre nos responsables politiques et nationales, et l’appel, de Syrie, à des mouvements au Liban, ne rassurent guère. Nous souhaitons certainement que les relations libano-syriennes soient au meilleur. Lorsque notre voisin se porte bien, nous nous portons bien. Nous souhaitons que la situation libano-syrienne se stabilise, et il est déplorable que les positions syriennes n’aident pas dans ce sens. Toutes les résolutions internationales qui ont été adoptées à New York concernent le Liban, mais ce n’est pas le Liban qui en est le moteur. Nous ne sommes pas capables de convaincre tous les États membres du Conseil de sécurité de l’ONU d’adopter ces résolutions en tenant compte d’intérêts internationaux généraux. C’est pourquoi la Syrie est actuellement en confrontation avec le Conseil de sécurité et non pas avec le Liban », a-t-il ajouté. L’ancien président a estimé que les revendications sociales ne sauraient être acceptables si elles sont téléguidées de l’étranger et servent de couverture pour mettre le gouvernement dans l’embarras. « Certains veulent faire chuter le gouvernement. Je crains que les manifestations visent à divertir le Liban, responsables et peuple, de la bataille pour la souveraineté et l’indépendance que nous menons », a-t-il conclu.
Le « chef suprême » du parti Kataëb, Amine Gemayel, a estimé hier que « la bataille pour l’indépendance n’en est encore qu’à ses débuts », parce que « ceux qui sont sortis par la porte tentent de rentrer par la fenêtre, et c’est plus dangereux ».
« Ma lecture, à l’étape actuelle, est la suivante : le Liban mène la bataille pour la souveraineté au plein sens du terme....