« Notre gouvernement n’est pas responsable de ce qui paraît dans notre presse », affirme l’ambassadeur syrien à l’ONU
le 18 novembre 2005 à 00h00
Fayçal Mekdad à « L’Orient-Le Jour » : « Je ne comprends pas pourquoi un petit article de « Techrine » a suscité une telle colère au Liban »
NEW YORK, de notre
correspondante aux
Nations unies, Sylviane ZEHIL
Dans un entretien accordé à L’Orient Le Jour, le représentant permanent de la Syrie aux Nations unies, Fayçal Mekdad, a affirmé que le règlement du problème que pose le lieu où les six officiers syriens cités dans le rapport Mehlis devraient être interrogés ne doit plus tarder. Il a affirmé « ne pas comprendre » la réaction suscitée au Liban par l’appel de Techrine à des manifestations contre le gouvernement Siniora.
« Je ne comprends pas pourquoi cet article a pris une telle ampleur, a déclaré l’ambassadeur syrien. Depuis plus d’un an, la presse libanaise poursuit ses attaques contre la Syrie d’une manière inhumaine, répandant des mensonges et rumeurs contre notre pays, et personne ne s’est posé la question de savoir qui est derrière ces informations mensongères. Un petit article émanant d’un journal syrien a provoqué une immense colère (au Liban). Techrine ne s’exprime nullement au nom du gouvernement syrien. Un article n’engage que la responsabilité de son auteur. Le gouvernement syrien n’est pas responsable des articles qui paraissent dans la presse syrienne, surtout à un moment où les médias syriens connaissent une plus grande ouverture, indépendance et liberté, reflétant le sentiment du peuple syrien », a insisté M. Mekdad, soulignant que « la Syrie n’interférera pas dans les affaires internes libanaises ».
« En dépit de tous les troubles causés par certains politiciens libanais à la Syrie, notre pays respectera la sécurité et la stabilité du Liban et œuvrera pour les maintenir », a-t-il encore dit, accusant également « des médias libanais d’avoir causé des problèmes à la Syrie ».
Concernant le lieu de l’interrogatoire des six officiers syriens, il a affirmé : « Nous ne pensons pas que le règlement de ce problème devrait prendre beaucoup de temps. Nous avons fait à la commission internationale d’enquête une proposition généreuse, en suggérant que les interrogatoires se déroulent dans un lieu sous bannières onusiennes, notamment dans le Golan syrien ou au siège de la Ligue arabe. »
« Le Golan est en Syrie, a-t-il affirmé. On fait souvent l’erreur de considérer que le Golan occupé est le seul qui existe et d’occulter le Golan syrien. »
M. Mekdad a souligné que le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, « poursuit ses efforts pour aider à aplanir ce problème et travaille pour cela en coordination avec la commission d’enquête. Je suis sûr que le président Assad a assuré M. Annan de la coopération syrienne avec la commission. Il est évident que nous ne voulons pas discuter de ces questions avec la presse. Le meilleur moyen est d’encourager ces efforts pour trouver les solutions adéquates à ce problème », a-t-il indiqué.
Fayçal Mekdad à « L’Orient-Le Jour » : « Je ne comprends pas pourquoi un petit article de « Techrine » a suscité une telle colère au Liban »
NEW YORK, de notre
correspondante aux
Nations unies, Sylviane ZEHIL
Dans un entretien accordé à L’Orient Le Jour, le représentant permanent de la Syrie aux Nations unies, Fayçal Mekdad, a affirmé que le règlement du problème que...
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