Actualités
Ski de Fond - La Française attaque sa 9e saison en Coupe du monde Karine Philippot veut une médaille aux JO de Turin
le 18 novembre 2005 à 00h00
Karine Philippot, la meilleure fondeuse française, attaque sa neuvième saison en Coupe du monde avec l’unique objectif d’entrer dans l’histoire en décrochant une médaille aux Jeux olympiques de Turin sur le 30 km libre « mass start ». Après avoir fait l’impasse sur la première étape de la Coupe du monde à Düsseldorf le 22 octobre, l’Alsacienne s’élancera samedi sur l’épreuve du 10 km classique de Beitostolen en Norvège.
À 31 ans, la fondeuse de Markstein Ranspach, mère d’une petite Margot de 2 ans et demi, espère devenir la première Française à monter sur un podium olympique. « Aux Jeux olympiques de Turin, je veux une médaille ! Pour mes premiers en 1998, j’ai vu l’ampleur de cette compétition. En 2002, j’y suis allée en pensant vaguement à la médaille. Pour mes troisièmes, je veux monter sur le podium », assure-t-elle. « Et si mon début de saison est à la hauteur de mes espérances, je pourrai même devenir très gourmande », ajoute Karine, qui se voit davantage « sur un podium sur le 30 km libre que sur la poursuite où ça risque d’être coton ». L’an dernier, de retour de sa maternité, Karine Philippot avait décroché en fin de saison le premier podium individuel de l’histoire du fond féminin français en terminant troisième sur 10 km libre de Lahti en Finlande. À Salt Lake City en 2002, la caporal-chef de l’École militaire de haute montagne avait signé une huitième place sur le 15 km libre mass start, le meilleur résultat olympique obtenu par une fondeuse française. Début novembre 2004, Karine Philippot s’était blessée à l’épaule droite et avait manqué l’ouverture de la Coupe du monde. En septembre dernier, à nouveau, une entorse du genou gauche sur une chute en VTT la prive de l’ouverture de la saison. « Lors de ma chute, j’ai eu extrêment peur. Quand j’ai senti mon genou balloté, j’ai eu peur de passer à côté des Jeux olympiques », avoue-t-elle. Mi-octobre, doucement, la fondeuse a repris le skating, malgré « la douleur », « le ligament qui chatouille ». « Aujourd’hui, je me sens bien, prête pour la dernière ligne droite vers Turin. Musculairement, ça roule. Je me sens forte sur mes jambes, alignée, bien posée. J’ai une bonne vitesse de déplacement. Depuis cet été, j’ai retrouvé ma pêche d’avant ma maternité. » Depuis plusieurs saisons, Karine Philippot s’est rapprochée de Turin. De l’autre côté du col du Petit Saint-Bernard, elle est déjà un peu italienne puisqu’elle vit dans la vallée d’Aoste avec l’Italien Massimo Laurent. Et depuis sa reprise, elle suit les plans d’entraînement concoctés par son compagnon, qui guida notamment les pas de l’Italienne Stefania Belmondo, vice-championne olympique sur 30 km libre en 1998. « Ses plans sont basés sur la régularité : je bosse tout et tous les jours. Par exemple, avant, je bossais les poussées de temps en temps. Là, j’en fais tous les jours. Résultat, je suis moins usée alors que je pensais que ce serait le contraire. Et j’ai moins de coups de barre, je me sens mieux », assure-t-elle.
Karine Philippot, la meilleure fondeuse française, attaque sa neuvième saison en Coupe du monde avec l’unique objectif d’entrer dans l’histoire en décrochant une médaille aux Jeux olympiques de Turin sur le 30 km libre « mass start ». Après avoir fait l’impasse sur la première étape de la Coupe du monde à Düsseldorf le 22 octobre, l’Alsacienne s’élancera samedi sur...
Les plus commentés
Aoun et Salam refusent de céder aux conditions de Berry
À Beyrouth, Morgan Ortagus inaugure l’ère américaine
La remise par Netanyahu d'un bipeur en or à Trump confirmée