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Le chef du Parlement quitte aujourd’hui les EAU pour le Koweït Berry met en garde contre toute tentative de se venger de la Syrie

«Nous refusons toute tentative de récupération et d’exploitation des faits au Liban dans une optique de vengeance contre la Syrie. » C’est ce qu’a déclaré hier le chef du Parlement, Nabih Berry, à partir de l’ambassade du Liban aux Émirats arabes unis où il se trouve dans le cadre d’une tournée dans les pays du Golfe qui l’amènera aujourd’hui au Koweït. Invité, ainsi que le ministre de l’Intérieur, Hassan Sabeh, qui se trouve également aux Émirats, par l’ambassadeur du Liban aux EAU, Hassan Berro, M. Berry a insisté sur le fait que l’enquête internationale sur l’assassinat de Rafic Hariri « se poursuivra jusqu’à ce que la vérité éclate. Il s’agit d’une requête libanaise et arabe unanime » , a-t-il dit. « En même temps, et parallèlement à cette requête, nous refusons toute tentative visant à exploiter l’enquête en vue de se venger de la Syrie », a-t-il indiqué. Le président de l’Assemblée a tenu à affirmer son « attachement à la Syrie », précisant qu’il « refuse qu’il y ait une confusion entre un pays frère, ami, et un pays ennemi ». Dans une allusion claire aux résolutions 1636 et 1595 et 1559, et au forcing effectué par la communauté internationale pour la mise en application de ces résolutions, M. Berry a indiqué que « l’autorité qui se trouve derrière les décisions internationales continue de considérer qu’Israël constitue une exception et ne saurait par conséquent être contré à appliquer les résolutions internationales ». « Celle-ci, a-t-il ajouté, exerce des pressions sur le Liban pour aboutir au désarmement de sa Résistance. » Énumérant les agressions de l’État hébreu contre le Liban, il a critiqué le fait que les Nations unies n’ont pas pris « l’initiative de dénoncer les manœuvres militaires israéliennes dans les fermes de Chebaa occupées, de même qu’elles n’ont pas condamné les bombardements de l’armée israélienne et l’envoi de ses tanks au-delà la ligne bleue ». Au sujet du Hezbollah, M. Berry a insisté que « la Résistance est une nécessité libanaise tant qu’Israël continue d’être l’exception qui se dérobe devant les résolutions internationales ( …), tant qu’il persiste à occuper une grande partie de notre territoire, et ce, par le biais des mines qu’il a plantées tout au long de la frontière (…), tant qu’il n’a pas encore fait la lumière sur le sort de dizaines, voire de centaines de Libanais, et enfin, tant qu’il n’a pas payé des compensations au Liban suite aux multiples guerres qu’il a menées sur son territoire ».
«Nous refusons toute tentative de récupération et d’exploitation des faits au Liban dans une optique de vengeance contre la Syrie. »
C’est ce qu’a déclaré hier le chef du Parlement, Nabih Berry, à partir de l’ambassade du Liban aux Émirats arabes unis où il se trouve dans le cadre d’une tournée dans les pays du Golfe qui l’amènera aujourd’hui au Koweït.
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