Actualités - CHRONOLOGIE
Le Pentagone défend son utilisation du phosphore blanc à Falloujah
le 17 novembre 2005 à 00h00
Le Pentagone a défendu hier son utilisation de phosphore blanc contre des insurgés en Irak, affirmant qu’il s’agissait d’une arme conventionnelle et non pas chimique servant d’agent obscurcissant et incendiaire. « Le phosphore blanc, comme d’autres armes conventionnelles, n’est pas une arme chimique. Les armes au phosphore blanc ne sont pas considérées comme illégales. Nos forces armées les utilisent surtout comme agents obscurcissants et pour créer des écrans de fumée », a déclaré à l’AFP un porte-parole du Pentagone, Bryan Whitman. « L’armée a utilisé le phosphore blanc lors d’opérations contre des combattants ennemis (...) Affirmer que les forces armées américaines ont visé des civils avec ces armes est faux. Nous ne visons pas les populations civiles », a-t-il ajouté. Selon un autre porte-parole du Pentagone, le lieutenant-colonel Barry Venable, le phosphore blanc, qui est aussi une « arme incendiaire », a été « utilisé par les armées dans le monde au cours du siècle dernier ». « Il a été utilisé par les forces américaines lors de l’opération al-Fajr, plus particulièrement pour viser des combattants ennemis et les vaincre », a-t-il ajouté dans une réponse écrite à un message électronique de l’AFP. L’opération al-Fajr s’est déroulée en novembre 2004 à Falloujah. Dans un reportage diffusé le 8 novembre, la télévision publique italienne, RaiNews 24, affirme, témoins à l’appui, que les forces armées américaines ont utilisé du phosphore blanc contre des civils en novembre 2004 à Falloujah.
Le Pentagone a défendu hier son utilisation de phosphore blanc contre des insurgés en Irak, affirmant qu’il s’agissait d’une arme conventionnelle et non pas chimique servant d’agent obscurcissant et incendiaire. « Le phosphore blanc, comme d’autres armes conventionnelles, n’est pas une arme chimique. Les armes au phosphore blanc ne sont pas considérées comme illégales. Nos...
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