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Actualités - CHRONOLOGIE

L’Égypte appelle à la flexibilité de toutes les parties dans la crise avec Damas Les médiations se poursuivent pour régler le problème du lieu de l’interrogatoire des officiers syriens

Rien de nouveau n’a été enregistré sur le plan de l’enquête internationale sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. On attend toujours le retour au Liban du chef de la commission d’enquête, Detlev Mehlis, pour voir quelle tournure prendront les choses. Entre-temps les médiations diplomatiques se poursuivent afin de régler le problème du lieu où les six officiers syriens cités dans le rapport devraient être interrogés. À Damas, le président syrien, Bachar el-Assad, a adressé des messages à nombre de chefs d’État, aux membres du Conseil de sécurité, aux présidents du sommet arabe, des deux sommets de la conférence islamique et des pays non alignés, ainsi qu’au secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, et au secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a rapporté hier l’agence syrienne SANA. Toujours selon SANA, ces messages portent sur la coopération avec la commission d’enquête internationale ainsi que sur les propositions syriennes dans ce cadre. De son côté, le prince héritier d’Arabie saoudite, Sultan ben Abdelaziz, discutera au Caire avec le président égyptien, Hosni Moubarak, du contentieux entre la Syrie et les Nations unies. Toujours au Caire, le chef de la diplomatie égyptienne, Ahmed Aboul Gheit, a appelé hier l’ONU et la Syrie à la « flexibilité » sur le lieu de l’interrogatoire d’éventuels suspects syriens dans l’assassinat de Rafic Hariri. Dans un entretien avec l’AFP, le ministre a considéré que « la prochaine étape était de trouver un accord » entre dirigeants syriens et responsables de l’ONU sur le lieu adéquat pour « interroger les gens qui doivent être interrogés ». « Cela n’est pas un problème, s’il y a de la bonne volonté et si on n’est pas obstiné », a-t-il dit, estimant que « les deux parties devaient s’autoriser plus de flexibilité ». Le ministre n’a pas écarté l’option du siège de la Ligue arabe, au Caire, comme suggéré par le président syrien dans un entretien téléphonique avec son homologue égyptien Hosni Moubarak. « Ce n’est pas à nous d’en décider », a-t-il noté, estimant cependant que le juge Detlev Mehlis n’y est pas favorable. Sur cette question du lieu, il a encore estimé : « Seul le ciel est notre limite, il y a beaucoup de possibilités, il ne faut pas provoquer une rupture sur cela. » Notons, par ailleurs, que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s’est rendu secrètement à Damas pour y rencontrer le chef de la diplomatie iranienne, Manouchehr Mottaki. Cette information a été confirmée par des sources iraniennes à Damas. Le secrétaire général du Hezbollah se rend souvent en Syrie pour y rencontrer des responsables iraniens.
Rien de nouveau n’a été enregistré sur le plan de l’enquête internationale sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. On attend toujours le retour au Liban du chef de la commission d’enquête, Detlev Mehlis, pour voir quelle tournure prendront les choses.
Entre-temps les médiations diplomatiques se poursuivent afin de régler le problème du lieu où les six...