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Libye Procès des infirmières bulgares : la Cour suprême reporte sa décision au 31 janvier

La Cour suprême libyenne a reporté, hier, au 31 janvier sa décision sur l’appel de cinq infirmières bulgares et d’un médecin palestinien condamnés à mort en 2004. Ces derniers avaient été reconnus coupables d’avoir inoculé le virus du sida à des enfants libyens. Ce report-surprise a été décidé à la demande du procureur général, a déclaré le président de la Cour suprême, le juge Ali al-Alous. La Cour pouvait confirmer la peine de mort, ordonner un nouveau procès ou reporter sa décision. L’annonce du report a provoqué la colère de parents et proches des victimes. Les six condamnés étaient absents de l’audience. Détenus depuis février1999, ils ont constamment proclamé leur innocence. Un avocat des infirmières bulgares a estimé que le procureur général « a pris en compte des arguments de la défense, selon lesquels les aveux ont été extorqués sous la torture ». L’ONG Human Rights Watch a déclaré que 4 des 6 accusés lui avaient dit être passés aux aveux après avoir été torturés, battus, soumis à des électrochocs et subi des violences sexuelles. Pour sa part, Sofia s’est inquiété de la prolongation de la détention des infirmières bulgares « qui sont au bout de leurs forces physiques et psychiques ». La Bulgarie a également renouvelé son opposition à l’octroi de compensations financières aux familles des enfants libyens contre la libération des infirmières.
La Cour suprême libyenne a reporté, hier, au 31 janvier sa décision sur l’appel de cinq infirmières bulgares et d’un médecin palestinien condamnés à mort en 2004. Ces derniers avaient été reconnus coupables d’avoir inoculé le virus du sida à des enfants libyens. Ce report-surprise a été décidé à la demande du procureur général, a déclaré le président de la Cour...