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Ahmadinejad soumet un nouveau candidat au poste de ministre du Pétrole Purge au ministère iranien de la Culture, coupable de manquer à l’islam

Le nouveau ministre iranien de la Culture, Hossein Safar Harandi, a annoncé une purge dans ses services et un retour à une politique conforme à l’islam après les années Khatami. Parallèlement, le président Mahmoud Ahmadinejad a proposé un nouveau nom pour le poste stratégique de ministre du Pétrole. «Certains voudraient faire croire que la culture ne doit connaître aucune restriction ; ce que nous voulons, nous, c’est un cinéma et un théâtre conformes à nos croyances religieuses », a déclaré hier le nouveau ministre iranien de la Culture, Hossein Safar Harandi, a rapporté l’agence estudiantine ISNA. Sous l’ancien président réformateur, Mohammed Khatami, les responsables du cinéma au ministère « ne voulaient pas accepter le fait que ce pays (Iran) est celui du Douzième Imam et que la Constitution ne permet pas que l’on contrevienne à la charia », a-t-il dit. Les responsables du cinéma « ont été changés », a ainsi indiqué le ministre, un ancien des services de renseignements. Mais ils ne sont pas les seuls : c’est le cas aussi du responsable de l’édition, qui lui-même « est en train de changer avec beaucoup de soin ses subordonnés », a-t-il ajouté. Quant à la presse, M. Harandi n’accepte pas que « les journaux attaquent les valeurs religieuses ». « Nous n’allons pas fermer ces journaux, qui ne cherchent que cela, nous allons utiliser nos instruments de contrôle (...). Il faut d’abord mettre en garde, sans arrêter les gens », a-t-il dit. Parallèlement, le président Mahmoud Ahmadinejad a proposé un nouveau nom pour le poste stratégique de ministre du Pétrole, paraissant plus expérimenté que les deux précédents candidats pour éviter l’affront d’un troisième rejet par le Parlement. M. Ahmadinejad a officiellement soumis aux députés le nom de Seyed Mohsen Tassaloti, 51 ans, directeur général de la zone pétrochimique de Mahchahr, a annoncé le président de l’Assemblée, Gholam Ali Hadad Adel. Le Parlement devra décider de lui accorder ou non la confiance le 23 novembre, selon l’agence estudiantine ISNA. Bien que prudentes, les premières réactions parlementaires ont été nettement moins défavorables que les deux fois précédentes. En outre, la justice ultraconservatrice a laissé peu d’espoir hier à une libération avant le terme de sa peine du plus emblématique des prisonniers politiques iraniens, le journaliste Akbar Ganji. « Il purge sa peine de prison, il ne lui reste plus que quelques mois. On ne va pas le libérer, parce qu’untel ou untel le demande », a déclaré le ministre de la Justice, Jamal Karimi Rad, faisant référence aux appels internationaux à sa libération. Par ailleurs, la justice a fait savoir qu’elle demanderait au guide suprême de la Révolution islamique, l’ayatollah Ali Khamenei, de gracier 18 étudiants réformateurs arrêtés ces dernières années lors de manifestations.
Le nouveau ministre iranien de la Culture, Hossein Safar Harandi, a annoncé une purge dans ses services et un retour à une politique conforme à l’islam après les années Khatami. Parallèlement, le président Mahmoud Ahmadinejad a proposé un nouveau nom pour le poste stratégique de ministre du Pétrole.
«Certains voudraient faire croire que la culture ne doit connaître aucune...