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Le roi de Jordanie nomme 2 nouveaux directeurs à la Sûreté et au palais L’enquête sur les attentats de Amman fouille le passé de la suspecte irakienne
le 16 novembre 2005 à 00h00
L’enquête jordanienne sur les attentats-suicide qui ont visé trois hôtels à Amman et fait 58 morts le 9 novembre a établi que Sajida Atrous Rishawi (35 ans), la suspecte irakienne arrêtée dimanche, a eu trois frères tués en Irak par les Américains, et cherchait à déterminer hier si les kamikazes responsables de ces attaques ont eu des complices en Jordanie.
Selon une source sécuritaire, l’enquête a permis de déterminer que, « en plus de Samer al-Rishawi (...), tué par les forces américaines, la suspecte a eu deux autres de ses frères, Ammar et Yasser, qui ont également été tués en Irak par les forces américaines », à Ramadi. Le vice-Premier ministre jordanien Marwan Moasher avait affirmé dimanche que Samer al-Rishawi était considéré comme un « bras droit » de Zarqaoui et qu’il avait été tué par les forces américaines à Falloujah. En outre, selon des sources proches de la famille, un beau-frère de Sajida, un Jordanien, était « expert en explosifs ». Il avait aussi été tué en Irak par les forces américaines alors qu’il combattait avec Zarqaoui. Ces antécédents pourraient avoir poussé Mme Rishawi à participer aux attentats, estime-t-on. Selon la source sécuritaire, Sajida avait épousé Shammari en Irak lors de la planification des attaques afin que leur déplacement en Jordanie soit « légal », une Irakienne ne pouvant aller à l’étranger sans être accompagnée par son mari, son père ou un frère. Par ailleurs, selon un responsable de la sécurité, « l’enquête se penche en priorité sur l’éventualité que les kamikazes avaient des complices qui seraient encore en Jordanie ». Selon cette source, Sajida « n’a pas encore fourni d’informations importantes. Elle est en état de choc et parle peu ». Les enquêteurs tentent désormais de déterminer si les ceintures explosives ont été apportées par les membres du commando lors de leur entrée en Jordanie ou s’ils les ont récupérées une fois dans le pays. D’autre part, un Américain est décédé hier des suites de ses blessures, portant à quatre le nombre de ressortissants des États-Unis tués dans ces attaques, dont le bilan s’élève désormais à 58 morts. Sur un autre plan, le roi Abdallah II de Jordanie a nommé hier Maarouf al-Bakhit nouveau directeur de la Sûreté nationale rattaché au palais, et Salem al-Turk nouveau chef du palais royal. Cette décision devait être annoncée jeudi dernier, mais a été repoussée en raison des attentats commis le 9 novembre à Amman. Elle n’a aucun lien avec les attaques, a indiqué à l’AFP un haut responsable jordanien. En outre, le palais a annoncé la « démission » de neuf conseillers du roi ou du palais.
L’enquête jordanienne sur les attentats-suicide qui ont visé trois hôtels à Amman et fait 58 morts le 9 novembre a établi que Sajida Atrous Rishawi (35 ans), la suspecte irakienne arrêtée dimanche, a eu trois frères tués en Irak par les Américains, et cherchait à déterminer hier si les kamikazes responsables de ces attaques ont eu des complices en Jordanie.
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