L’accueil hostile que la sélection helvète a reçu lundi à l’aéroport (insultes,...
Actualités - CHRONOLOGIE
Football - Rencontres retour des barrages pour la qualification au Mondial 2006 L’enfer turc attend la Suisse ce soir
le 16 novembre 2005 à 00h00
La Suisse doit s’attendre à vivre l’enfer en Turquie, 3e du Mondial 2002, ce soir en barrage retour des qualifications à la Coupe du monde de football (aller : 2-0), alors que l’Espagne, en Slovaquie (5-1), et la République tchèque, à Prague face à la Norvège (1-0), sont bien plus sereines.
L’accueil hostile que la sélection helvète a reçu lundi à l’aéroport (insultes, drapeau turc barré du slogan : « Bienvenue en enfer : 5-0 », sortie sous la protection d’un cordon de police...) lui a d’ailleurs donné une petite idée de l’ambiance furieuse du stade Sukru-Saraçoglu.
Dans les deux autres barrages, l’Uruguay se déplace en Australie alors que Bahreïn accueille Trinité-et-Tobago.
Turquie-Suisse
La Fédération turque a eu beau appeler les supporteurs stambouliotes à « conserver leur calme », elle a déjà jeté de l’huile sur le feu en publiant un communiqué lundi dans lequel elle se plaint de « comportements inacceptables » des supporteurs et du personnel de sécurité suisse. Côté suisse, le milieu de terrain de Hambourg Raphaël Wicky, suspendu à l’aller, et le défenseur de Francfort Christoph Spycher, aligné à la place de Ludovic Magnin (suspendu), effectuent leur retour. « Nous allons devoir jouer comme à Berne. Nous devrons saisir nos chances et pas seulement bétonner pendant 90 minutes », a affirmé Spycher. L’entraîneur turc Fatih Terim, appelant les supporteurs turcs à la « patience », a annoncé le retour des milieux Emre Belôzoglu (Newcastle) et Hamit Altintop (Schalke 04), suspendus à l’aller. Yildiray Basturk (Hertha Berlin) est incertain.
Slovaquie-Espagne
L’Espagne, grâce à sa large victoire (5-1) acquise avec un triplé de Luis Garcia, a désormais « 99 % de chances de se qualifier », reconnaît le sélectionneur ibérique Luis Aragones. Il faudrait, pour empêcher l’Espagne de disputer en juin sa 12e phase finale de Coupe du monde, une improbable défaite 4-0 face à une équipe slovaque qui sera privée de son défenseur, Marian Had, exclu à l’aller et donc suspendu, et de son milieu de terrain et capitaine Miroslav Karhan, lui aussi suspendu après avoir reçu un carton jaune à Madrid. Le sélectionneur slovaque Dusan Galis est le troisième suspendu du jour, lui aussi exclu à Madrid. Autant dire que l’Espagne ne s’inquiète pas trop, et a déjà les yeux rivés vers la prochaine journée de championnat, avec le clasico Real Madrid-FC Barcelone.
République
tchèque-Norvège
Avec un succès (1-0) à l’aller, l’essentiel est fait pour les Tchèques. Sans couac, la génération brillante des Nedved, Smicer, Koller et Cie devrait vivre sa première, et sûrement sa dernière, Coupe du monde. Tomas Galasek est suspendu et Tomas Rosicky est incertain suite à une blessure à une cheville subie samedi. « Nous sommes certes plus proches du Mondial (que la Norvège) mais nous ne sommes qu’à la première mi-temps. De surcroît, les Norvégiens jouent mieux à l’extérieur qu’à domicile », a affirmé Pavel Nedved, de retour en sélection après 16 mois. Les Norvégiens refusent eux tout fatalisme. « Les Tchèques croient peut-être qu’ils ont déjà gagné mais on peut quand même espérer. Il va falloir y mettre tout notre cœur », déclare le sélectionneur Aage Hareide. La presse norvégienne est moins optimiste et invoque la nécessité d’un « miracle » pour percer deux fois la performante défense tchèque.
Australie-Uruguay
L’Australie, privée du Mondial 2002 par l’Uruguay, rêve de prendre sa revanche après avoir limité la casse au match aller à Montevideo (0-1). L’entraîneur du PSV, Eindhoven Guus Hiddink, qui dirige les Socceroos pour ces deux matches, y croit : « Le football est le sport n°1 dans le monde et j’espère que cela sera bientôt le cas en Australie. Nous pouvons y contribuer en nous qualifiant », a-t-il affirmé hier. Les joueurs australiens toucheront une prime de plus de 100 000 dollars australiens (62 000 euros) s’ils se qualifient pour la Coupe du monde pour la première fois depuis leur seule apparition, en 1974. L’Uruguay, pour sa part, affiche sa confiance malgré le long voyage en avion jusqu’à Sydney : « Nous sommes un grand pays. L’Uruguay a un droit divin de jouer le Mondial. L’Uruguay est l’Uruguay », a ainsi lancé Alvaro Recoba à son arrivée sur le sol australien.
Bahreïn-Trinité-et-Tobago
Le gardien de Bahreïn, Ali Hassan, a été l’homme du match aller à Port of Spain (1-1), sauvant notamment deux balles de match pour Trinité-et-Tobago. « La rencontre aurait été différente sans lui mais nous sommes toujours confiants sur nos chances d’aller en Allemagne », indique le sélectionneur des Caribéens Bruce Aanensen. Avec un tel gardien, Bahreïn, demi-finaliste de la Coupe d’Asie des nations en 2004, se verrait bien confirmer ses récents progrès sur la scène internationale par une inédite qualification à la Coupe du monde. Pour l’archipel caribéen aussi, ce serait une première historique.
La Suisse doit s’attendre à vivre l’enfer en Turquie, 3e du Mondial 2002, ce soir en barrage retour des qualifications à la Coupe du monde de football (aller : 2-0), alors que l’Espagne, en Slovaquie (5-1), et la République tchèque, à Prague face à la Norvège (1-0), sont bien plus sereines.
L’accueil hostile que la sélection helvète a reçu lundi à l’aéroport (insultes,...
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