Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Les détracteurs du gouvernement menacent de recourir à la rue Le Hezbollah tire profit de la grogne sociale, le mazout combustible de la discorde

Après avoir longtemps été occulté par le politique, le social s’impose comme une priorité à l’ordre du jour du Conseil des ministres, surtout depuis que les détracteurs du gouvernement l’exploitent pour intensifier leur campagne à son encontre. Bien que représenté au sein de l’équipe Siniora, le Hezbollah se pose comme le fer de lance du mouvement revendicatif visant à amener l’Exécutif à subventionner le prix du mazout. Ses députés ont menacé de recourir à la rue si le gouvernement n’accède pas à leurs demandes. Lancé dans une campagne contre le Premier ministre, Fouad Siniora, le Hezbollah, qui manifeste un soutien indéfectible à la Syrie, fait ainsi accroître la pression sur M. Siniora à qui il reproche une politique proaméricaine. Certains observateurs n’hésitent pas à relever que la rue a commencé à bouger à Baalbeck juste après que Farouk el-Chareh eut justifié le refus de Damas de permettre à Detlev Mehlis d’interroger les six officiers syriens au Liban, par la crainte de « manifestations qui perturberaient la stabilité du Liban ». Le Conseil des ministres de jeudi, qui devra examiner le dossier du mazout, promet d’être houleux, sauf si la réunion est ajournée, à cause du départ du président Émile Lahoud, aujourd’hui, pour la Tunisie.

Après avoir longtemps été occulté par le politique, le social s’impose comme une priorité à l’ordre du jour du Conseil des ministres, surtout depuis que les détracteurs du gouvernement l’exploitent pour intensifier leur campagne à son encontre. Bien que représenté au sein de l’équipe Siniora, le Hezbollah se pose comme le fer de lance du mouvement revendicatif visant à...