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Un responsable du parti intégriste minimise la portée de l’attitude des cinq ministres chiites Le Hezbollah voudrait s’entendre, et non pas rompre, avec Siniora

«Nous voulons nous entendre avec le président Siniora et non pas nous brouiller avec lui. » C’est ce qu’a déclaré hier le Hezbollah par la bouche du président de son conseil politique, sayyed Ibrahim Amine Sayyed. Celui-ci dirigeait une délégation visitant le secrétaire général de la Jamaa islamiya, cheikh Fayçal Malawi, à Aïcha Bakkar. Les concertations avaient pour but de conforter l’identité de vues, islamiques et nationales, entre les deux formations, selon Sayyed. Interrogé sur l’escalade politique initiée par son parti, Sayyed en a minimisé la portée. « Notre présence au gouvernement se fonde sur des principes, une optique déterminée. Notre départ ne serait pas aussi simple que certains l’imaginent », a-t-il déclaré, ajoutant en substance que des divergences ont toujours lieu au sein de n’importe quel corps constitué. Évoquant le retrait des ministres chiites, lors de la séance de solidarité, Sayyed a affirmé que c’est là « une incidence objectivement limitée, qui n’augure pas d’un retrait du gouvernement. Ni même d’une position politique déterminée », à l’en croire. Il a ajouté qu’il existe, et qu’il existera toujours, des différends, citant d’abord les questions socio-économiques, puis l’attitude attribuée au président Siniora au sujet de la 1559 dans le rapport Roed-Larsen. Selon lui, les dispositions prêtées au président du Conseil pour faire appliquer la résolution en question sont contraires à tout ce que l’on avait pu entendre antérieurement. D’où la question posée au gouvernement par le Hezb, « sans que cela signifie confrontation », a dit Sayyed. Par ailleurs, le responsable du Hezb pour la région du Sud, cheikh Nabil Kaouk, a affirmé hier que l’Amérique avait classé la Syrie dans « l’axe du mal » bien avant la prorogation du mandat Lahoud ou l’assassinat du président Hariri. Pour lui, les USA ne se soucient nullement, en réalité, du Liban et encore moins de sa souveraineté, à preuve que ce sont eux qui avaient proposé aux Syriens de rester, à condition de neutraliser le Hezbollah. Il a répété que la tutelle étrangère veut utiliser ce pays comme fer de lance et comme pont de traverse pour cibler la Syrie. Appelant à un front national unifié pour contrer les immixtions et les exigences étrangères, Nabil Kaouk a souligné, en conclusion, que la Résistance ne permettra jamais la consécration d’équations favorisant Israël.

«Nous voulons nous entendre avec le président Siniora et non pas nous brouiller avec lui. » C’est ce qu’a déclaré hier le Hezbollah par la bouche du président de son conseil politique, sayyed Ibrahim Amine Sayyed. Celui-ci dirigeait une délégation visitant le secrétaire général de la Jamaa islamiya, cheikh Fayçal Malawi, à Aïcha Bakkar. Les concertations avaient pour but de...