COOPÉRATION - Séminaire libano-italien à la CCIAB
Signature d’un accord avec la Chambre arbitrale milanaise
le 15 novembre 2005 à 00h00
Dans le cadre d’un projet méditerranéen de promotion de l’arbitrage dans la région, la Chambre arbitrale milanaise, troisième au monde en matière de résolution des litiges commerciaux, a fait étape au Liban après une tournée au Caire et à Tunis.
La Chambre de Milan a participé hier à un séminaire au siège de la Chambre de commerce de Beyrouth sur les nouvelles stratégies dans l’arbitrage international. Le séminaire s’est achevé par la signature d’un accord de coopération avec la CCIAB dans le but de promouvoir l’arbitrage à travers une assistance technique mutuelle et un échange d’informations et de publications relatives à l’arbitrage commercial interne et international.
La conclusion de cet accord s’inscrit dans le cadre de la relation privilégiée qui lie le Liban à l’Italie, son premier partenaire commercial. Il s’agit d’une étape préliminaire de la politique de coopération proposée par la Chambre milanaise qui offre ultérieurement de mettre à la disposition du Liban son centre de documentation ainsi que de l’assistance technique par le biais de ses experts. Le but de l’accord est à ce stade de promouvoir l’arbitrage qui se heurte encore à certaines difficultés au Liban, comme l’a expliqué le professeur de droit, Ibrahim Najjar. Dans certains cas, la loi libanaise ne reconnaît pas les clauses arbitrales, dit-il.
La « culture arbitrale » est peu répandue au Liban. « Il est nécessaire de la développer en la rendant plus accessible aux commerçants libanais qui ne sont pas très familiers avec ce concept », estime Fadi Nammour, professeur à l’Université libanaise. Pour ce faire, Salah Osseiran, président du Comité des relations internationales à la CCIAB, propose d’adopter une politique de marketing de l’arbitrage.
Cet instrument de résolution des litiges reste quand même, selon certains intervenants, un luxe réservé aux grosses transactions effectuées par de grandes sociétés. Il est donc nécessaire de l’adapter à l’économie libanaise composée essentiellement de PME, en réduisant notamment les frais.
« Malgré la difficulté dans la mise en application de l’arbitrage, il est primordial de remanier les lois en vigueur pour pouvoir implanter cet instrument et s’adapter au rythme de l’économie actuelle », explique le vice-président du conseil arbitral de Milan, Gorgio Schivoni.
Magali GHOSN
Dans le cadre d’un projet méditerranéen de promotion de l’arbitrage dans la région, la Chambre arbitrale milanaise, troisième au monde en matière de résolution des litiges commerciaux, a fait étape au Liban après une tournée au Caire et à Tunis.
La Chambre de Milan a participé hier à un séminaire au siège de la Chambre de commerce de Beyrouth sur les nouvelles stratégies...
Cet article est réservé aux abonnés. Abonnez-vous pour 1$ et accédez à une information indépendante.
Dans votre abonnement numérique : la version PDF du quotidien L’Orient-Le Jour, des newsletters réservées aux abonnés ainsi qu'un accès illimité à 3 médias en ligne : L’Orient-Le Jour, L’Orient Today et L’Orient Littéraire.
Les plus commentés
Le CPL hors du gouvernement, mais pas de la vie politique ?
Trump s'engage à « acheter et posséder » la bande de Gaza
Affrontements à la frontière libano-syrienne : nouveau revers pour le Hezbollah ?