Rechercher
Rechercher

Actualités

CONFÉRENCE - Une étude de l’association de la transparence Légère amélioration de l’indice de perception de la corruption au Liban en 2005

L’Organisation mondiale de la transparence, à travers sa filiale libanaise, a annoncé hier lors d’une conférence les indices de perception de la corruption pour 2005. Ce dernier a légèrement progressé au Liban par rapport à celui de l’année dernière. Il s’établit à 3,1 sur 10, alors qu’il était de 2,7 en 2004. Le Liban est classé 83e sur 159 pays au monde en 2005, soit une amélioration de six places par rapport à l’année dernière. L’évolution de la perception de la corruption ne se reflète pas exhaustivement à travers le classement du fait que tous les ans, de nouveaux pays sont recensés, a expliqué le président de la filiale libanaise de l’association, Mohammed Matar. Ainsi pour cette année, 13 nouveaux pays ont été couverts par l’étude. Parallèlement le Liban fait pâle figure parmi le classement des pays arabes : 12e sur 18 pays de la région et toujours en dessous de la moyenne des pays arabes, qui est de 3,93 sur 10. Cet indice de perception de la corruption est calculé auprès des cadres du secteur privé, des responsables politiques et des fonctionnaires, rapporte le communiqué de l’agence. Le président Matar a expliqué l’importance d’un plan d’action qui se concrétise par la création de nouvelles lois et par l’abolition des pots-de-vin et de la bureaucratie. Cet indice ne reflète pas exactement le niveau de corruption, mais plutôt sa perception par un certain nombre d’acteurs publics ou privés à travers certains paramètres, ajoute-il. Cette conférence s’inscrit dans une série d’activités que l’association a déjà entamées pour sensibiliser les Libanais sur le problème de la corruption et ses conséquences néfastes, ainsi que sur la nécessité d’entreprendre des réformes pour remettre le pays sur les rails. Le président Matar a également souligné que l’association se limite à la publication de ces indices et ne « communique » pas avec l’État en vue d’une collaboration éventuelle. Magali GHOSN
L’Organisation mondiale de la transparence, à travers sa filiale libanaise, a annoncé hier lors d’une conférence les indices de perception de la corruption pour 2005.
Ce dernier a légèrement progressé au Liban par rapport à celui de l’année dernière. Il s’établit à 3,1 sur 10, alors qu’il était de 2,7 en 2004.
Le Liban est classé 83e sur 159 pays au monde en 2005, soit une amélioration de six places par rapport à l’année dernière.
L’évolution de la perception de la corruption ne se reflète pas exhaustivement à travers le classement du fait que tous les ans, de nouveaux pays sont recensés, a expliqué le président de la filiale libanaise de l’association, Mohammed Matar. Ainsi pour cette année, 13 nouveaux pays ont été couverts par l’étude.
Parallèlement le Liban fait pâle figure parmi le...