La campagne a déjà débuté dans les rues du Liban par l’affichage de panneaux incitant les consommateurs à faire attention aux produits qu’ils achètent et à porter plainte s’ils sont victimes...
Actualités - CHRONOLOGIE
PIRATAGE - L’État subit 75 à 100 millions de dollars de pertes par an Le Brand Protection Group lance une vaste campagne contre les produits de contrefaçon
Par GHOSN Magali, le 05 octobre 2005 à 00h00
La contrefaçon représente actuellement 10 à 15 % des produits vendus au Liban et occasionne une perte directe de 75 à 100 millions de dollars par an à l’État, a déclaré le directeur général du ministère de l’Économie et du Commerce, Fadi Makki. Il s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée hier à l’hôtel Mövenpick par le Brand Protection Group destinée à lancer une vaste campagne de lutte contre le piratage. Cette organisation regroupe 20 entreprises basées au Liban (Procter&Gamble, le groupe Abou Adal, Khalil Fattal et fils, L’Oréal Liban, etc.) dont l’objectif est de protéger leur marque.
La campagne a déjà débuté dans les rues du Liban par l’affichage de panneaux incitant les consommateurs à faire attention aux produits qu’ils achètent et à porter plainte s’ils sont victimes de fraude. Elle doit se poursuivre dans les prochaines semaines à travers des spots télévisés, des brochures distribuées dans les commerces. Des housses pour voitures seront également distribuées dans cent parkings à travers le pays.
Le Brand Protection Group espère ainsi limiter l’expansion alarmante de la contrefaçon au Liban, a expliqué sa porte-parole, Kawkab Sinno. Le piratage y est deux fois plus élevé que la moyenne mondiale.
Il ne s’agit pas de la première action de l’association de protection des marques qui a déjà contribué à l’élaboration d’une loi sur la protection du consommateur, adoptée en mai 2005.
La lutte contre le piratage doit se faire à trois niveaux, estime Fadi Makki. Elle passe d’abord par une coopération avec le gouvernement pour moderniser les lois et les décrets. Elle suppose ensuite de collaborer avec les industriels et les médias, et enfin de sensibiliser les consommateurs, à travers de larges campagnes.
Le ministère a mis à la disposition des consommateurs un centre de réception des plaintes depuis mai au numéro 1 739. Ce dernier reçoit en moyenne 30 plaintes par jour, selon Fouad Flayfel, directeur de la protection du consommateur au ministère de l’Économie et du Commerce. Au total, 1 299 plaintes ont été enregistrées depuis la mise en service de la ligne. Si une plainte porte sur un litige entre un consommateur et un producteur, le Brand Protection Group collabore avec le ministère pour tenter de le régler. Il n’intervient pas en revanche lorsque le litige éventuel oppose deux producteurs, ajoute Fouad Flayfel.
Magali GHOSN
La contrefaçon représente actuellement 10 à 15 % des produits vendus au Liban et occasionne une perte directe de 75 à 100 millions de dollars par an à l’État, a déclaré le directeur général du ministère de l’Économie et du Commerce, Fadi Makki. Il s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée hier à l’hôtel Mövenpick par le Brand Protection Group destinée à lancer une vaste campagne de lutte contre le piratage. Cette organisation regroupe 20 entreprises basées au Liban (Procter&Gamble, le groupe Abou Adal, Khalil Fattal et fils, L’Oréal Liban, etc.) dont l’objectif est de protéger leur marque.
La campagne a déjà débuté dans les rues du Liban par l’affichage de panneaux incitant les consommateurs à faire attention aux produits qu’ils achètent et à porter plainte s’ils sont victimes...
La campagne a déjà débuté dans les rues du Liban par l’affichage de panneaux incitant les consommateurs à faire attention aux produits qu’ils achètent et à porter plainte s’ils sont victimes...