Par Jihad YAZIGI
Le ministre syrien des Transports, Makram Obeid, a confirmé que le développement du réseau routier et autoroutier va continuer à représenter une des priorités du prochain plan quinquennal actuellement préparé par le gouvernement.
Bien que les derniers développements à la frontière avec le Liban pourraient faire croire le contraire, la Syrie souhaite capitaliser sur sa situation géographique pour devenir un véritable hub de transit entre la Méditerranée et l’Irak et entre la Turquie et les pays du Golfe.
Entre autres objectifs, Obeid a annoncé, dans une interview au quotidien al-Baas, que le réseau autoroutier sera doublé durant les cinq prochaines années, pour passer de 1 100 km de long actuellement à 2 300 dans cinq ans. Pour réaliser ses ambitions, le ministère du Transport espère attirer des investisseurs étrangers sous la forme de BOT. Le total du réseau routier syrien se monte à 44 000 km de long.
Les autres projets de développement des infrastructures de transport incluent la modernisation des deux ports de Lattaquié et TartoTransport prévoit de faire gérer une partie des quais par des investisseurs privés sous la forme de BOT.
Les aéroports ne sont pas en reste. D’ici à deux ans, pas moins de cinq aéroports à travers tout le pays (Qamishli, Lattaquié, Deir-ez-Zor, Alep, Homs) vont être modernisés et agrandis. En ce qui concerne le réseau des chemins de fer, l’objectif est de mettre en place des lignes à voie rapide, tel le projet toujours en veilleuse d’une ligne Damas-Alep qui permettrait de relier les deux grandes métropoles syriennes en moins de deux heures.
Tous ces projets continuent cependant de faire face à de nombreux problèmes : le manque de stabilité politique régionale ; l’incapacité des autorités à gérer et mettre en place de grands projets ; la défiance des grands investisseurs ; les difficultés de financement, etc.
En coopération avec : The Syria Report
Par Jihad YAZIGI
Le ministre syrien des Transports, Makram Obeid, a confirmé que le développement du réseau routier et autoroutier va continuer à représenter une des priorités du prochain plan quinquennal actuellement préparé par le gouvernement.
Bien que les derniers développements à la frontière avec le Liban pourraient faire croire le contraire, la Syrie souhaite capitaliser sur sa situation géographique pour devenir un véritable hub de transit entre la Méditerranée et l’Irak et entre la Turquie et les pays du Golfe.
Entre autres objectifs, Obeid a annoncé, dans une interview au quotidien al-Baas, que le réseau autoroutier sera doublé durant les cinq prochaines années, pour passer de 1 100 km de long actuellement à 2 300 dans cinq ans. Pour réaliser ses ambitions, le ministère du Transport espère attirer...
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