Toutefois, le stock disponible – selon nos estimations, le taux d’occupation actuel se situerait autour de 65 % – est contrasté. Hormis les immeubles modernes comme Atrium et al-Borj (immeuble du quotidien an-Nahar) et les immeubles bien situés comme Starco, certains blocks de Lazarieh, le Capitole, Chaker et Oueini (qui ont de bons taux d’occupation), le centre-ville compte encore de nombreux immeubles et...
Actualités - OPINION
Marché de L’immobilier De nouveaux projets de bureaux au centre-ville
Par RAMCO, le 01 septembre 2005 à 00h00
Avec plus de 500 sociétés réparties dans plus de 120 immeubles qui totalisent une surface de bureaux de plus de 350 000 m2, le centre-ville constitue le quartier névralgique des affaires à Beyrouth. Situé au cœur de la ville dans un cadre urbain piéton rénové, cet espace ne manque pas de charme et d’atouts. Dans un marché actuellement au ralenti, il y a toujours une demande pour des bureaux au centre-ville.
Toutefois, le stock disponible – selon nos estimations, le taux d’occupation actuel se situerait autour de 65 % – est contrasté. Hormis les immeubles modernes comme Atrium et al-Borj (immeuble du quotidien an-Nahar) et les immeubles bien situés comme Starco, certains blocks de Lazarieh, le Capitole, Chaker et Oueini (qui ont de bons taux d’occupation), le centre-ville compte encore de nombreux immeubles et bureaux inoccupés. Leur principal point noir est l’absence de parking. À cela, nous pouvons ajouter la présence d’espaces trop petits par rapport à la demande qui recherche des espaces de plus en plus grands et des loyers plutôt élevés (de 175 à 200 dollars le m2) dans un marché où il est désormais possible de trouver des bureaux modernes avec des places de parking à Achrafieh ou à Ras Beyrouth pour 100 à 150 dollars le m2.
Face à la morosité du marché des bureaux et le boom du résidentiel, certains investisseurs du centre-ville ont hésité dans leur choix de construire des bureaux ou des appartements. Finalement, nous restons persuadés que proposer des espaces de bureaux modernes est un choix judicieux qui sera payant à moyen terme. Actuellement, quelques immeubles de bureaux sont en construction dans la région de Bab Idriss (Two Park Avenue et Périmètre) et de Minet el-Hosn (24 Avenue du Parc – le block des bureaux est aujourd’hui terminé – et Berytus). Idéalement placées autour du projet des souks de Beyrouth et dans la région résidentielle de la marina, ces nouvelles réalisations arrivent à point nommé pour satisfaire une demande de plus en plus spécifique de la part de sociétés locales ou internationales qui désirent avoir une adresse au centre-ville. Ces immeubles offrent de multiples qualités : bonne accessibilité le long de grands axes de circulation, modernité, architecture high-tech, respect des normes de sécurité, large surface de bureaux de 500 à 700 m2 à chaque étage, espaces non compartimentés, plusieurs places de parking et accès aux nouvelles technologies de communication. Ces spécifications suivent parfaitement les tendances internationales.
Alors qu’aujourd’hui les loyers les plus élevés se situent autour de 250 et 275 dollars le m2 dans les immeubles modernes du centre-ville, les prix de ces nouveaux immeubles vont sans doute se situer autour de 3 000 dollars le m2 à la vente et de 300 à 325 dollars à la location.
Si ces prix sont relativement élevés par rapport au marché beyrouthin, ils restent particulièrement acceptables à l’échelle régionale. Cette donnée est un atout de plus pour le centre-ville afin de se positionner face à des centres d’affaires émergents comme Dubaï, Koweït City ou Doha. Bien que le climat sécuritaire actuel freine les décisions de certaines compagnies étrangères, une fois que la situation sera rétablie, Beyrouth pourra redevenir attractive et recherchée.
En coopération avec RAMCO
Avec plus de 500 sociétés réparties dans plus de 120 immeubles qui totalisent une surface de bureaux de plus de 350 000 m2, le centre-ville constitue le quartier névralgique des affaires à Beyrouth. Situé au cœur de la ville dans un cadre urbain piéton rénové, cet espace ne manque pas de charme et d’atouts. Dans un marché actuellement au ralenti, il y a toujours une demande pour des bureaux au centre-ville.
Toutefois, le stock disponible – selon nos estimations, le taux d’occupation actuel se situerait autour de 65 % – est contrasté. Hormis les immeubles modernes comme Atrium et al-Borj (immeuble du quotidien an-Nahar) et les immeubles bien situés comme Starco, certains blocks de Lazarieh, le Capitole, Chaker et Oueini (qui ont de bons taux d’occupation), le centre-ville compte encore de nombreux immeubles et...
Toutefois, le stock disponible – selon nos estimations, le taux d’occupation actuel se situerait autour de 65 % – est contrasté. Hormis les immeubles modernes comme Atrium et al-Borj (immeuble du quotidien an-Nahar) et les immeubles bien situés comme Starco, certains blocks de Lazarieh, le Capitole, Chaker et Oueini (qui ont de bons taux d’occupation), le centre-ville compte encore de nombreux immeubles et...
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