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Un haut responsable nippon en visite à Beyrouth Trois experts japonais vont se joindre à la commission de l’ONU

De passage à Beyrouth, le directeur général du bureau japonais des affaires du Moyen-Orient et de l’Afrique, Motohide Yoshikawa, a annoncé, au cours du week-end, après avoir rendu visite au Premier ministre, Fouad Siniora, que Tokyo va envoyer trois experts pour travailler au sein de la commission Mehlis chargée de l’enquête sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. Le responsable japonais s’exprimait devant un groupe de représentants de médias, parmi lesquels L’Orient-Le Jour. La décision d’envoyer les trois experts est motivée, selon le diplomate nippon, par le désir du gouvernement japonais de contribuer à tout effort visant la stabilité du Liban. Le Japon considère en effet sa contribution aux investigations internationales comme un élément supplémentaire pouvant assurer la crédibilité de la commission et de ses travaux. Par ailleurs, M. Yoshikawa a présenté les condoléances de son gouvernement à M. Siniora sur la mort de Hariri qui avait, selon le diplomate, d’excellentes relations avec le Japon qu’il a visité à quatre reprises. M. Yoshikawa a en outre invité le Premier ministre à visiter le Japon, probablement après les élections qui auront lieu dans ce pays le mois prochain. Toujours concernant l’assassinat de Hariri, le diplomate japonais, qui visite Damas après Beyrouth, a espéré que le gouvernement syrien prendra « la sage décision de coopérer pleinement » avec la commission d’enquête onusienne. M. Yoshikawa a, en outre, explicité la position de son pays concernant le conflit israélo-palestinien et la guerre en Irak. Selon le diplomate, qui effectue une tournée régionale incluant Israël et l’Autorité palestinienne, « la stabilité dans cette région, qui est la source principale en énergie dans le monde, est d’une importance vitale pour le Japon ». Et toute « l’action diplomatique et politique qu’effectue (son) pays vise essentiellement au rétablissement de la paix et de la sécurité au Proche-Orient ». Le Japon essaye ainsi de rapprocher les points de vue entre l’État hébreu et les pays arabes comme ce fut le cas lors du sommet des non-alignés de Djakarta. Le gouvernement nippon joue également un rôle prépondérant dans l’aide économique et sociale accordée aux Palestiniens, qui a dépassé cette année les assistances européennes et américaines. Selon M. Yoshikawa, résoudre ce conflit contribuera énormément à la stabilité au Proche-Orient. C’est toujours dans la même optique que le Japon a décidé de contribuer à la force multinationale en Irak en vue de rétablir la prospérité dans ce pays, à travers la mission de reconstruction attribuée aux troupes nippones qui n’ont pas le statut de combattants. Enfin, dans la même ligne politique, le diplomate japonais a réitéré la position de son pays concernant l’Iran et qui avait été proclamée lors du dernier sommet du G8 : Téhéran ne doit pas acquérir l’arme nucléaire. A. A.
De passage à Beyrouth, le directeur général du bureau japonais des affaires du Moyen-Orient et de l’Afrique, Motohide Yoshikawa, a annoncé, au cours du week-end, après avoir rendu visite au Premier ministre, Fouad Siniora, que Tokyo va envoyer trois experts pour travailler au sein de la commission Mehlis chargée de l’enquête sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic...