Après avoir poursuivi un cursus académique au Liban, Ghada Jammal est contrainte de quitter le pays et de s’installer en Amérique. Ce qui ne l’empêche pas de parfaire sa formation et d’emmagasiner une nostalgie qui va bientôt nourrir son inspiration. Deux expositions, dont l’une est dédiée à tous les instruments arabes, en témoignent. De retour au Liban, l’artiste est étonnée de voir combien la notion d’appartenance à un pays ou à une terre est mal perçue. Ces quinze ans de longue absence vont...
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EXPOSITION À la galerie Agial, jusqu’au 6 août Ghada Jammal, ou l’appartenance à la terre (Photo)
Par K. C., le 23 juillet 2005 à 00h00
Pour sa quatrième exposition au Liban après son retour des États-Unis, Ghada Jammal présente, à la galerie Agial, jusqu’au 6 août, une série d’acryliques, d’huiles et de gouaches avec pour seul thème la nature. Une façon de se réconcilier avec la terre natale qu’elle n’a jamais cessé de glorifier.
Après avoir poursuivi un cursus académique au Liban, Ghada Jammal est contrainte de quitter le pays et de s’installer en Amérique. Ce qui ne l’empêche pas de parfaire sa formation et d’emmagasiner une nostalgie qui va bientôt nourrir son inspiration. Deux expositions, dont l’une est dédiée à tous les instruments arabes, en témoignent. De retour au Liban, l’artiste est étonnée de voir combien la notion d’appartenance à un pays ou à une terre est mal perçue. Ces quinze ans de longue absence vont exacerber une colère qui transparaît dans une série de toiles portant le nom de Basamat (Empreintes digitales).
En apposant les empreintes de ses doigts sur des œuvres parcourues par le mot « watan » (nation), Ghada Jammal va exprimer sa révolte, sa fureur contre l’inertie d’un peuple devant une terre qui donne tant en n’ayant rien en retour.
Dans son exposition actuelle, l’artiste récidive. En saluant la nature du Liban qui, selon elle, «est belle dans sa simplicité», elle signe une trentaine de toiles aux couleurs claires et sombres «selon les humeurs», dira-t-elle: quatre huiles aux couleurs automnales et inspirées des poèmes de Charbel Dagher, des acryliques aux strates lumineuses qui mettent en relief la transparence du tableau, et des gouaches qui magnifient les paysages sous des coups de pinceaux déterminés, dans toutes les déclinaisons de bleu et de vert. Une sorte d’hommage à la terre nourricière du Liban, que Ghada Jammal a envie de clamer à haute voix et surtout en couleurs.
C.K.
Pour sa quatrième exposition au Liban après son retour des États-Unis, Ghada Jammal présente, à la galerie Agial, jusqu’au 6 août, une série d’acryliques, d’huiles et de gouaches avec pour seul thème la nature. Une façon de se réconcilier avec la terre natale qu’elle n’a jamais cessé de glorifier.
Après avoir poursuivi un cursus académique au Liban, Ghada Jammal est contrainte de quitter le pays et de s’installer en Amérique. Ce qui ne l’empêche pas de parfaire sa formation et d’emmagasiner une nostalgie qui va bientôt nourrir son inspiration. Deux expositions, dont l’une est dédiée à tous les instruments arabes, en témoignent. De retour au Liban, l’artiste est étonnée de voir combien la notion d’appartenance à un pays ou à une terre est mal perçue. Ces quinze ans de longue absence vont...
Après avoir poursuivi un cursus académique au Liban, Ghada Jammal est contrainte de quitter le pays et de s’installer en Amérique. Ce qui ne l’empêche pas de parfaire sa formation et d’emmagasiner une nostalgie qui va bientôt nourrir son inspiration. Deux expositions, dont l’une est dédiée à tous les instruments arabes, en témoignent. De retour au Liban, l’artiste est étonnée de voir combien la notion d’appartenance à un pays ou à une terre est mal perçue. Ces quinze ans de longue absence vont...
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