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Actualités - CHRONOLOGIE

FINANCES - Réunion du Conseil régional du Conference Board à l’AUB Le capital humain libanais, un « don démographique » inexploité

Pour accroître son niveau de productivité et sa compétitivité sur le marché régional et international, le Liban devrait investir davantage dans son capital humain, estime Bart van Ark, directeur de conseil au sein de l’Institut américain de recherche et d’analyse The Conference Board. Lors d’une conférence en préambule de la réunion du Conseil régional du Conference Board, qui a débuté hier à l’AUB, M. van Ark a souligné l’importance du capital humain libanais, qu’il a qualifié de « don démographique », et la nécessité de mettre en place une série de politiques économiques principalement axées sur une meilleure allocation des ressources humaines. L’une des plus qualifiées de la région, la main-d’œuvre libanaise est mal exploitée sur le marché local, dit-il. « L’absence de motivation et l’instabilité économique du pays accroissent également le flux de la main-d’œuvre libanaise vers les marchés régionaux et internationaux », renchérit, pour sa part, Florence Eid, professeur en économie et en finance à l’AUB. « En bénéficiant des compétences de son capital humain et en attirant davantage de fonds de sa diaspora, le Liban pourrait atteindre une croissance annuelle de 5 % », ajoute-t-elle. Ainsi, une réforme du secteur financier serait de rigueur pour canaliser les liquidités vers des secteurs plus productifs et à haute valeur ajoutée, ajoute-t-elle. Le Liban devrait également privilégier l’efficacité et la productivité de la population active davantage que le niveau de l’emploi et « transférer ses activités de production vers les secteurs manufacturiers, notamment dans les technologies de l’information et de la communication », selon M. van Ark. « Il en est de même pour les autres pays de la région Mena (Moyen-Orient – Afrique du Nord) », poursuit-t-il. Au cours des deux jours de réunion, le Conseil d’hommes d’affaires du Moyen-Orient du Conference Board discutera principalement des défis économiques à relever et des opportunités de croissance dans la région. Plus de 20 chefs d’entreprise et responsables participent à cet événement. Anwar AZZI

Pour accroître son niveau de productivité et sa compétitivité sur le marché régional et international, le Liban devrait investir davantage dans son capital humain, estime Bart van Ark, directeur de conseil au sein de l’Institut américain de recherche et d’analyse The Conference Board.
Lors d’une conférence en préambule de la réunion du Conseil régional du Conference Board, qui a débuté hier à l’AUB, M. van Ark a souligné l’importance du capital humain libanais, qu’il a qualifié de « don démographique », et la nécessité de mettre en place une série de politiques économiques principalement axées sur une meilleure allocation des ressources humaines.
L’une des plus qualifiées de la région, la main-d’œuvre libanaise est mal exploitée sur le marché local, dit-il.
« L’absence de motivation et...