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L’Italie pourrait réformer son mode de production industrielle

Les performances économiques italiennes laissent à désirer ces dernières années. Entré en récession technique au premier trimestre 2005, ce pays méditerranéen voit également sa part de marché se réduire considérablement dans le commerce mondial. Malgré une hausse des exportations vers l’Europe centrale de l’ordre de 5,2 % en 2003, selon le rapport 2003/2004 de la Délégation commerciale d’Italie, les échanges avec le reste du monde sont en chute libre : -4,6 % vers l’Union européenne, -13,7 % vers les États-Unis et le Canada, -5 % vers le Moyen-Orient. De nombreux facteurs entravent le développement commercial de l’Italie. « L’impact de l’euro cher sur le prix des produits destinés à l’export est certainement une des raisons majeures », confie à L’Orient-Le Jour Chiara Salabé, responsable au sein de la Délégation commerciale d’Italie. En raison d’un mode de spécialisation basé dans l’agroalimentaire et les produits manufacturiers, tels que le textile et l’habillement, les entreprises italiennes peinent à répondre aux besoins « changeants » des marchés local et international, souligne la responsable. Résultat, les pays importateurs se tournent vers des zones meilleur marché, telles que la Chine et d’autres pays asiatiques. L’avantage comparatif des industries italiennes aujourd’hui affaibli notamment par la concurrence asiatique, « il est vital de décentraliser nos intérêts commerciaux de l’Europe et de conquérir les pays méditerranéens et les marchés émergents », précise-t-elle, ajoutant que « l’Italie ne bénéficie plus d’un régime de favoritisme ». D’autres mesures sont également nécessaires pour rendre l’industrie italienne plus flexible à la demande mondiale. « Nous devons investir davantage dans les nouvelles technologies et la production de haute technologie », note Mme Salabé. A. A.

Les performances économiques italiennes laissent à désirer ces dernières années. Entré en récession technique au premier trimestre 2005, ce pays méditerranéen voit également sa part de marché se réduire considérablement dans le commerce mondial. Malgré une hausse des exportations vers l’Europe centrale de l’ordre de 5,2 % en 2003, selon le rapport 2003/2004 de la Délégation commerciale d’Italie, les échanges avec le reste du monde sont en chute libre : -4,6 % vers l’Union européenne, -13,7 % vers les États-Unis et le Canada, -5 % vers le Moyen-Orient. De nombreux facteurs entravent le développement commercial de l’Italie. « L’impact de l’euro cher sur le prix des produits destinés à l’export est certainement une des raisons majeures », confie à L’Orient-Le Jour Chiara Salabé, responsable au...