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Actualités - interview

Sehnaoui : « J’ai la conviction que mon plan aboutira »

Pourquoi avez-vous décidé de dévoiler votre plan, alors que vous n’êtes plus ministre ? «Beaucoup de travail a été fait et transmis au nouveau ministre. Je suis encore le mieux en mesure d’expliquer ce plan qui, pour réussir, doit emporter l’adhésion des Libanais. Il est prêt depuis la fin janvier, mais les événements que nous avons vécus m’ont empêché d’en parler plus tôt. J’ai la conviction que ce plan redressera la situation dans le secteur de l’électricité. Je veux être sûr que cette stratégie de réforme est bien comprise et qu’elle restera comme une référence pour l’action future, car malgré les changements de personnes, le plan reste. » Votre participation au gouvernement de Omar Karamé vous a valu des attaques politiques virulentes. comment, dans ces conditions, votre plan pourrait-il convaincre ? « J’ai accepté d’avoir la charge du ministère de l’Énergie et de l’Eau tout en sachant que le secteur de l’énergie souffrait de tous les maux et qu’une grande partie du déficit de l’État est due à son dysfonctionnement. J’ai toujours pensé qu’il était irresponsable de ne pas dissocier la gestion du service public de la problématique “politique”. Mon approche était celle d’un technocrate qui, avec son équipe, a cherché des solutions à “l’entreprise” électricité, le plus loin possible des crises et des débats politiques. Au cours de ces quelques mois je n’ai pas cessé d’être harcelé par certains médias probablement parce que je dérangeais. Soit parce que ma réussite éventuelle aurait contribué à la réussite du gouvernement et que celle-ci n’était pas souhaitée par certaines parties. Soit parce que ces mêmes parties voulaient à tout prix faire assumer à ce gouvernement tous les dysfonctionnements, toute la corruption, bref tous les héritages, et faire oublier ainsi la responsabilité du passé. Soit parce que mon mode de gestion ne convenait pas à ceux qui ont institué des privilèges financiers ou politiques au sein de ce ministère. Ce sont les règles du jeu classiques en politique. Je n’ai pas répondu à toutes ces attaques, préférant consacrer le peu de temps qui m’était imparti au diagnostic, à la proposition de solutions, sans oublier d’accorder un minimum d’attention à la gestion courante pour que le courant électrique continue à parvenir aux Libanais, ce que nous avons réussi, même au pic de la crise politique. J’étais et je suis toujours confiant que les Libanais sauront déceler la calomnie et surtout, que mon plan de redressement, fort de l’appui de la Banque mondiale, aboutira. » Propos recueillis par S. R.

Pourquoi avez-vous décidé de dévoiler votre plan, alors que vous n’êtes plus ministre ?
«Beaucoup de travail a été fait et transmis au nouveau ministre. Je suis encore le mieux en mesure d’expliquer ce plan qui, pour réussir, doit emporter l’adhésion des Libanais. Il est prêt depuis la fin janvier, mais les événements que nous avons vécus m’ont empêché d’en parler plus tôt. J’ai la conviction que ce plan redressera la situation dans le secteur de l’électricité. Je veux être sûr que cette stratégie de réforme est bien comprise et qu’elle restera comme une référence pour l’action future, car malgré les changements de personnes, le plan reste. »

Votre participation au gouvernement de Omar Karamé vous a valu des attaques politiques virulentes. comment, dans ces conditions, votre plan...