Cette situation vient quelque peu perturber le boom de la restauration dans le secteur de Gemmayzé. Depuis la rénovation du café Gemmayzé en 2001, l’ouverture de l’enseigne Paul en 2002 puis du restaurant Foodyard en 2003, la rue Gouraud a...
Actualités - OPINION
Marché de l’immobilier Gemmayzé-Monnot, destins croisés
Par RAMCO, le 07 avril 2005 à 00h00
La crise politique et sécuritaire qui touche Beyrouth et sa grande banlieue a plongé le secteur de la restauration dans une période particulièrement difficile. La crainte des attentats pousse la population à se confiner chez soi et à réduire au strict minimum ses déplacements. Les virées nocturnes entre amis dans un bon restaurant ou dans l’un des derniers cafés à la mode ne sont, pour l’instant, plus d’actualité. Les restaurants du centre-ville de Beyrouth sont les premières victimes de cet état de crise. Mais les adresses d’Achrafieh à Hamra sont également touchées.
Cette situation vient quelque peu perturber le boom de la restauration dans le secteur de Gemmayzé. Depuis la rénovation du café Gemmayzé en 2001, l’ouverture de l’enseigne Paul en 2002 puis du restaurant Foodyard en 2003, la rue Gouraud a connu un développement considérable. En l’espace de quelques mois, le nombre de restaurants et de cafés a été multiplié par deux. À ce jour, le quartier Gemmayzé compte 24 établissements. La rue Gouraud accueille la plupart des enseignes. Regroupées autour du restaurant La Tabkha, plusieurs cafés « à l’occidentale » (Bread, Dragonfly, Torino Express, Le Rouge, Stop Gemmayzé) ont ouvert leurs portes. Situés dans des petits emplacements de caractère, ils ont trouvé leur public qui s’avère être plus mature que celui de la rue Monnot.
Naturellement, les loyers de Gemmayzé ont connu une ascension vertigineuse. Cette inflation est liée à la fois à la forte demande mais également à la rareté des emplacements disponibles. Bien que la rue Gouraud compte de nombreux emplacements vacants, la multiplication des ayants droit et les imbroglios juridiques bloquent d’éventuelles reprises. Alors que les loyers pouvaient tourner autour de 150 dollars le m2 en 2002, en 2005, les prix flirtent entre 300 et 350 dollars le m2. À moyen terme, la barre des 400 dollars le m2 n’est pas impossible.
Il est particulièrement intéressant de constater que parmi les personnes qui investissent aujourd’hui à Gemmayzé, on en retrouve qui ont, ou qui ont eu, une réelle expérience dans le secteur que ce soit à Monnot, à Clemenceau, à Mazraa ou à Sodeco. Par exemple, un important projet de restaurants est en cours de réalisation au début de la rue Gouraud, en face de la boulangerie haut de gamme Paul. Ce projet a été lancé par l’un des pionniers du succès de la rue Monnot.
Alors que les prix flambent à Gemmayzé, ceux de Monnot tendent à baisser depuis plusieurs mois. Le boom de Gemmayzé n’y est certainement pas étranger.
La réussite du quartier Monnot a commencé à la fin des années 1990. L’arrivée successive des enseignes Babylone, Pacifico et Café Monnot a été un déclic. Dès que les professionnels ont constaté qu’il y avait dans ce quartier de juteuses opportunités d’investissements, les pubs et les restaurants se sont multipliés. Les prix ont décollé de 150 dollars le m2 à presque 500 dollars le m2 en l’espace de 5 ans. Actuellement, les loyers sont redescendus à un niveau plus acceptable de 250 à 350 dollars le m2. Bien que certains emplacements soient disponibles, Monnot reste toujours une destination appréciée par les noctambules et les touristes.
En coopération avec RAMCO
La crise politique et sécuritaire qui touche Beyrouth et sa grande banlieue a plongé le secteur de la restauration dans une période particulièrement difficile. La crainte des attentats pousse la population à se confiner chez soi et à réduire au strict minimum ses déplacements. Les virées nocturnes entre amis dans un bon restaurant ou dans l’un des derniers cafés à la mode ne sont, pour l’instant, plus d’actualité. Les restaurants du centre-ville de Beyrouth sont les premières victimes de cet état de crise. Mais les adresses d’Achrafieh à Hamra sont également touchées.
Cette situation vient quelque peu perturber le boom de la restauration dans le secteur de Gemmayzé. Depuis la rénovation du café Gemmayzé en 2001, l’ouverture de l’enseigne Paul en 2002 puis du restaurant Foodyard en 2003, la rue Gouraud a...
Cette situation vient quelque peu perturber le boom de la restauration dans le secteur de Gemmayzé. Depuis la rénovation du café Gemmayzé en 2001, l’ouverture de l’enseigne Paul en 2002 puis du restaurant Foodyard en 2003, la rue Gouraud a...
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