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Actualités - OPINION

HOMMAGE Fawzi Ghandour, un ami, un grand frère

Fawzi Ghandour n’est plus. Je pleure aujourd’hui un ami, un grand frère. Cet aristocrate, homme de goût, raffiné et de grande culture, a déployé une énergie farouche au service de sa famille, les agents maritimes, et de sa vision d’un port de Beyrouth qui serait le centre économique du Proche-Orient et la plaque tournante du commerce régional. Il ne s’est jamais lassé de promouvoir sa vision, malgré l’indifférence des uns et la faiblesse de presque tous les autres. Ne connaissant pas le mal ni le concevant, il allait de l’avant, fort de son courage, de son intégrité et de sa générosité. Bon sans être faible, loyal et fidèle sans être aveuglé par l’amitié, résolu mais pas inflexible, il fut l’homme en qui s’incarna pendant des décennies, dans le mondes des affaires, une certaine idée d’un Liban ouvert et généreux, commerçant et humaniste, créateur de richesses matérielles et intellectuelles. Fawzi Ghandour n’est plus, et ses amis garderont toujours le souvenir de l’homme qu’ils auraient voulu être. Roger Maurice MOURACADÉ
Fawzi Ghandour n’est plus. Je pleure aujourd’hui un ami, un grand frère.
Cet aristocrate, homme de goût, raffiné et de grande culture, a déployé une énergie farouche au service de sa famille, les agents maritimes, et de sa vision d’un port de Beyrouth qui serait le centre économique du Proche-Orient et la plaque tournante du commerce régional. Il ne s’est jamais lassé de promouvoir sa vision, malgré l’indifférence des uns et la faiblesse de presque tous les autres. Ne connaissant pas le mal ni le concevant, il allait de l’avant, fort de son courage, de son intégrité et de sa générosité. Bon sans être faible, loyal et fidèle sans être aveuglé par l’amitié, résolu mais pas inflexible, il fut l’homme en qui s’incarna pendant des décennies, dans le mondes des affaires, une certaine idée d’un Liban...