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Concerts Au Blue Note Café jusqu’au 26 mars Eddie King, un petit bonhomme de chemin (photo)

Entouré de la jeune garde du Blue Note Café – Richard Fawaz à la basse, Mazen Siblini au piano et Élio Hashem à la batterie – et d’un aficionado du blues, en la personne de Hany Alayli, le guitariste américain Eddie King donne à entendre, jusqu’au 26 mars, un florilège de standards du blues mâtiné de compositions de son cru. Le petit bonhomme de l’Alabama, qui y est né en 1938, a fait un petit bonhomme de chemin, justement. Sa petite taille tout d’abord, qui lui a longtemps valu le surnom de «Little Eddie», et sa discrétion légendaire ensuite l’ont laissé, sans qu’il semble s’en plaindre, dans l’ombre de Luther Allison, Magic Sam, Junior Wells et Freddie King. Sans oublier Koko Taylor, auprès de laquelle il a fait connaître ses talents dans les années 1960 à 1970. Pendant les deux décades suivantes, il continue de se produire avec la grande «blues woman» avant de faire paraître son premier album, en 1985, sur le célèbre label allemand Double Trouble. Échec commercial et mauvais timing mettent injustement l’artiste sur la voie de garage. Celui-ci ne s’acoquinera plus avec de grosses maisons de production. Il attendra 1997 pour presser son deuxième album, Another Cow’s Dead. Gros succès, grosse reconnaissance pour le petit guitariste au chapeau de cow-boy blanc et à l’énorme sangle de guitare cloutée. Little Eddie Milton devient aux yeux du monde de la musique bleue Eddie King et poursuit la légende de la famille la plus célèbre du blues. De sa prestation à Beyrouth, on ne peut pas se plaindre: ballades, rythmes syncopés difficiles à ignorer, un bagou à faire parler une vache, puisqu’il lui rend hommage dans le titre de son album. Dans des temps agités comme ceux-ci, où l’humeur est plutôt inquiète et la télévision toujours allumée, Eddie King trouvera sans aucun doute des amateurs pour venir l’applaudir. En tout cas, c’est ce qu’on lui souhaite. D.G.
Entouré de la jeune garde du Blue Note Café – Richard Fawaz à la basse, Mazen Siblini au piano et Élio Hashem à la batterie – et d’un aficionado du blues, en la personne de Hany Alayli, le guitariste américain Eddie King donne à entendre, jusqu’au 26 mars, un florilège de standards du blues mâtiné de compositions de son cru. Le petit bonhomme de l’Alabama, qui y est né en 1938, a fait un petit bonhomme de chemin, justement. Sa petite taille tout d’abord, qui lui a longtemps valu le surnom de «Little Eddie», et sa discrétion légendaire ensuite l’ont laissé, sans qu’il semble s’en plaindre, dans l’ombre de Luther Allison, Magic Sam, Junior Wells et Freddie King. Sans oublier Koko Taylor, auprès de laquelle il a fait connaître ses talents dans les années 1960 à 1970.
Pendant les deux décades...