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Actualités - OPINION

Qui progresse, qui végète, qui régresse

L’hommage de l’Onu aux quelques fonctions publiques qui sont performantes, dont la Banque du Liban, le ministère des Télécommunications, la Sûreté générale, la faculté de médecine dentaire, mérite d’être soutenu. En effet, les articles de presse et les journaux télévisés quotidiens multiplient les critiques justifiées envers les carences de l’exécutif dans l’exercice de ses devoirs. Les déficiences des ministères pour servir les citoyens sont flagrantes et incontestables. Néanmoins, il est très important d’accompagner ces critiques d’une pensée positive, « positive thinking » comme disent les Anglo-saxons, et accorder du crédit aux actions performantes qui sont sur la bonne voie du progrès. Sinon, on risque d’aboutir à un dialogue de sourds et surtout de démoraliser et de démotiver les citoyens dans leur lutte pour améliorer leurs conditions de vie. On constate avec regret aujourd’hui un désengagement du citoyen, réaction absente pour des problèmes majeurs qui, dans d’autres pays, auraient mobilisé beaucoup de personnes. Les efforts du ministère des Télécommunications méritent d’être applaudis. Il a installé des cabines téléphoniques dans plusieurs régions ; il a organisé un appel d’offres transparent pour le téléphone mobile, salué par plusieurs organisations internationales ; il a cassé des réseaux et des lobbies qui pompaient le pays depuis plusieurs années, il lutte sans relâche pour réduire les coûts élevés et aberrants des communications, qui sont un obstacle aux investissements. Les citoyens sentent une amélioration de leur vie de tous les jours grâce aux services fournis par ce ministère. Il faut soutenir ces efforts. C’est essentiel pour l’espoir et la confiance dans l’avenir. Nous pouvons également saluer les efforts de la Sûreté générale pour les services fournis. Nous sommes accueillis au service de contrôle des passeports à l’aéroport par des fonctionnaires polis, compétents et efficaces, un officier veille avec vigilance à la redistribution sur les guichets pour réduire les attentes. Néanmoins, une suggestion constructive (j’espère) : pourquoi ne pas pourvoir des postes aussi pour des femmes au contrôle des passeports ? Un site Internet très utile, la réception du casier judiciaire par la poste : là aussi les citoyens sentent une amélioration dans leur vie quotidienne. Je peux citer d’autres exemples, comme l’excellente performance de quelques universités. Les ministères qui végètent ou qui reculent peuvent suivre ces exemples. Les journalistes ne font leur travail qu’à moitié. C’est bien de publier des articles, bien écrits, pour dénoncer toutes les déficiences, mais ce n’est pas suffisant. Quel journaliste a dénoncé une défaillance quelconque, telle que la circulation, et mené une enquête, en collaboration avec une télévision ; qui a invité le responsable et lui a demandé un engagement, par exemple, pour commencer, informer chaque semaine sur l’avancement des travaux aux carrefours ? Commencez par la place du Musée, le carrefour Sami el-Solh/rue de Damas (surnommé carrefour de la mort) et la place Sassine. Et ainsi de suite. Après ? Un autre dossier : celui du renouvellement du permis de conduire. Surprise garantie… Roger RIZK Paris
L’hommage de l’Onu aux quelques fonctions publiques qui sont performantes, dont la Banque du Liban, le ministère des Télécommunications, la Sûreté générale, la faculté de médecine dentaire, mérite d’être soutenu.
En effet, les articles de presse et les journaux télévisés quotidiens multiplient les critiques justifiées envers les carences de l’exécutif dans l’exercice de ses devoirs. Les déficiences des ministères pour servir les citoyens sont flagrantes et incontestables.
Néanmoins, il est très important d’accompagner ces critiques d’une pensée positive, « positive thinking » comme disent les Anglo-saxons, et accorder du crédit aux actions performantes qui sont sur la bonne voie du progrès.
Sinon, on risque d’aboutir à un dialogue de sourds et surtout de démoraliser et de démotiver les...