Continuant sur sa lancée de ces derniers jours, l’euro a atteint hier un nouveau plus haut face au dollar sur les marchés des changes depuis le 25 février, le billet vert restant miné par les inquiétudes sur les perspectives de croissance aux États-Unis. Il s’est envolé à 1,2652 $ après l’annonce par le Conference Board que son indice composite des principaux indicateurs économiques a reculé de 0,1 % en septembre contre 0,3 % en août pour le 4e mois consécutif, surtout que ce baromètre est censé préfigurer l’évolution de la conjoncture aux États-Unis pour les 6 prochains mois. Mais il s’est ensuite replié à l’annonce par le département US du Travail que les demandes d’allocations chômage ont reculé de 25 000 la semaine dernière pour totaliser 329 000 seulement à sa fin, alors que les économistes...
Actualités - ANALYSE
Changes et Bourses L’euro à l’attaque de nouveaux sommets
Par KHAWAGI Elie, le 22 octobre 2004 à 00h00
Continuant sur sa lancée de ces derniers jours, l’euro a atteint hier un nouveau plus haut face au dollar sur les marchés des changes depuis le 25 février, le billet vert restant miné par les inquiétudes sur les perspectives de croissance aux États-Unis. Il s’est envolé à 1,2652 $ après l’annonce par le Conference Board que son indice composite des principaux indicateurs économiques a reculé de 0,1 % en septembre contre 0,3 % en août pour le 4e mois consécutif, surtout que ce baromètre est censé préfigurer l’évolution de la conjoncture aux États-Unis pour les 6 prochains mois. Mais il s’est ensuite replié à l’annonce par le département US du Travail que les demandes d’allocations chômage ont reculé de 25 000 la semaine dernière pour totaliser 329 000 seulement à sa fin, alors que les économistes tablaient sur une baisse à 345 000 demandes initiales. Cela d’autant qu’ils venaient d’apprendre de la banque de Réserve de Philadelphie que son indice mesurant l’activité industrielle dans sa région a progressé à 28,5 points en octobre contre 13,4 points en septembre. Pourtant, l’optimisme des opérateurs est resté mesuré après la publication de ces deux dernières statistiques, car les investisseurs se sont montrés un peu moins rassurés pour la croissance de l’économie US dans les 6 mois à venir. À cet égard, ils ont fait mention que cette banque de Réserve régionale a relevé dans son rapport une baisse de l’indice mesurant l’emploi à 14,1 points contre 21,5 points et de celui des nouvelles commandes à 24,6 points contre 26,4 points pendant la même période. Cela étant, les intervenants ont continué de privilégier la monnaie unique sur le dollar malgré l’annonce par Eurostat dans la matinée que l’excédent commercial de la zone euro a reculé de 12,8 mds EUR en juillet à 3 mds EUR en août. Ils ont également passé outre à l’annonce par l’Insee que la consommation des ménages français en produits manufacturés a baissé de 0,6 % en septembre après avoir haussé de 0,5 % en août. C’est ainsi qu’à New York, l’euro est parvenu à achever la journée sur une nouvelle hausse de 0,24 % à 1,2615 $ contre 1,2585 $ la veille.
Irrégularité des Bourses
La Bourse US était mitigée à l’instar des indicateurs économiques publiés hier aux États-Unis. De plus, la tendance a été partagée entre la hausse du Nasdaq, grâce aux bons résultats chez eBay et Xerox, et aux prévisions optimistes pour les résultats de Microsoft, et la baisse de Wall Street minée par les mauvaises performances de Merck et d’ATT ainsi que par l’abaissement des prévisions de bénéfices de Caterpillar et Sears pour 2004.
Quant aux Bourses européennes, elles ont réussi à s’installer dans le vert en dépit des sentiments mêlés chez les investisseurs, toujours inquiets de la hausse de l’euro et du pétrole cher. Elles ont été soutenues par les banques grâce à l’espoir que la modération des taux d’intérêt relance les investissements. Les bons résultats publiés par le groupe franco-italien STMicroélectronics ont aussi dopé le secteur de la haute technologie.
À la Bourse de Beyrouth, les actions A et B de Solidere ont dégringolé de 7,13 $ à 6,63 $ et de 7,10 $ à 6,64 $ respectivement (voir par ailleurs).
Élie KAHWAGI
Continuant sur sa lancée de ces derniers jours, l’euro a atteint hier un nouveau plus haut face au dollar sur les marchés des changes depuis le 25 février, le billet vert restant miné par les inquiétudes sur les perspectives de croissance aux États-Unis. Il s’est envolé à 1,2652 $ après l’annonce par le Conference Board que son indice composite des principaux indicateurs économiques a reculé de 0,1 % en septembre contre 0,3 % en août pour le 4e mois consécutif, surtout que ce baromètre est censé préfigurer l’évolution de la conjoncture aux États-Unis pour les 6 prochains mois. Mais il s’est ensuite replié à l’annonce par le département US du Travail que les demandes d’allocations chômage ont reculé de 25 000 la semaine dernière pour totaliser 329 000 seulement à sa fin, alors que les économistes...
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