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Actualités - OPINION

Changes et Bourses L’euro se reprend face à un dollar déprimé

L’euro a poursuivi son mouvement ascensionnel, profitant d’un nouveau cycle d’affaiblissement du dollar hier sur les marchés des changes internationaux. Il est parvenu ainsi à grimpr jusqu’à 1,2635 $ pour la première fois depuis début février avant de subir en fin de journée quelques ventes bénéficiaires réduisant ses gains sans pour autant remettre en cause son orientation haussière. De l’avis unanime des cambistes, le dollar continue de pâtir d’un sentiment négatif généralisé envers lui au lendemain de la publication de statistiques économiques défiant les attentes des économistes. De plus, les difficultés de financement du déficit des comptes courants US et l’impact des prix pétroliers, qui ont renoué avec la hausse hier après la publication des stocks de brut aux États-Unis la semaine dernière, ne cessent de peser sur un dollar déjà déprimé par le ralentissement conjoncturel. À tout cela se sont ajoutées les incertitudes entourant les élections présidentielles du 2 novembre qui ont rendu les placements en actifs US moins attractifs. « Non seulement l’élection est trop serrée pour en prédire l’issue, mais la nervosité du marché est accrue par la couverture médiatique sur le risque d’escalades des tensions entre les États-Unis et l’Iran en cas de reconduction de l’Administration Bush », indique-t-on dans les milieux financiers pour expliquer cette désaffection des marchés envers le billet vert. Dans ce contexte, les opérateurs n’ont guère été sensibilisés par les propos tenus par le membre du Conseil des gouverneurs de la BCE, Nicholas Garganas, selon lequel la croissance de la zone euro en 2004 et 2005 devrait se situer dans le bas de la fourchette des prévisions de la BCE, en raison de la crise pétrolière qui a accru les incertitudes pesant sur l’économie dans cette région. Il en est de même de l’annonce par la Bundesbank que les commandes dans l’industrie allemande ont baissé de 1,7 % en août, et qui est passée comme inaperçue sur des marchés continuant de privilégier l’euro. Celui-ci s’est, en effet, négocié finalement à New York sur un ton ferme à 1,2585 $ contre 1,2520 $ la veille, en nouvelle hausse de 0,52 %. Baisse généralisée des Bourses La Bourse US a vainement lutté hier pour remonter la pente après avoir glissé dans le sillage de la publication des chiffres hebdomadaires des stocks énergétiques US qui ont fait bondir le pétrole. De plus, les résultats décevants de plusieurs sociétés (JP Morgan, Delta, American Airlines, Colgate Palmolive...) et les prévisions peu encourageantes d’autres (Motorola, Pfizer, Kodak...) ont finalement pesé sur les télécoms, les bancaires, les pharmaceutiques et les sociétés d’aviation. Les Bourses européennes ont également perdu du terrain dans un contexte rendu incertain par le renchérissement du pétrole, la remontée de l’euro et les résultats décevants des sociétés US. De plus, les craintes d’une extension de l’enquête lancée contre des assureurs aux États-Unis à d’autres groupes ayant des liens avec des sociétés européennes ont pesé sur le secteur et affecté l’ensemble de la cote. À la Bourse de Beyrouth, le marché a été assombri par la rechute des actions A et B de Solidere de 7,15 $ à 7,13 $ et de 7,14 $ à 7,10 $ respectivement. Élie KAHWAGI

L’euro a poursuivi son mouvement ascensionnel, profitant d’un nouveau cycle d’affaiblissement du dollar hier sur les marchés des changes internationaux. Il est parvenu ainsi à grimpr jusqu’à 1,2635 $ pour la première fois depuis début février avant de subir en fin de journée quelques ventes bénéficiaires réduisant ses gains sans pour autant remettre en cause son orientation haussière. De l’avis unanime des cambistes, le dollar continue de pâtir d’un sentiment négatif généralisé envers lui au lendemain de la publication de statistiques économiques défiant les attentes des économistes. De plus, les difficultés de financement du déficit des comptes courants US et l’impact des prix pétroliers, qui ont renoué avec la hausse hier après la publication des stocks de brut aux États-Unis la semaine...